Jour 4 - Samedi 7 juillet - Distance parcourue : 267,8 Km
187 photos

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Départ à 8h40 sous un ciel couvert et une pluie légère, mais suffisante pour que le linge étendu soit encore mouillé! Nous arrivons dans le comté de Hordaland.
L'un des tunnels que la route emprunte (le Haukelitunnelen, de 5628m sous la montagne Dyrskar), en longeant la limite du Hardangervidda, est fermé. Par conséquent, nous devons suivre une petite route en circulation alternée, après une bonne demi heure d'attente au bord du lac Ulevåvatnet (à Pepparsteinen). Cette ancienne route est bordée par d'impressionnants murs de neige, de plusieurs mètres de haut.
L'altitude, si l'on se fie aux informations de Google Earth, est de 1145 à 1150m. Dommage que l'on n'ait pas pris les snowboards :)

Plus loin, nous passons par d'autres petits tunnels très mal , voire pas du tout éclairés! Et pour arranger les choses, des moutons ont eu la bonne idée de s'y engager :) Il vaut mieux rouler lentement et être vigilant car dans ces conditions, on diminue facilement la population ovine norvégienne de un ou deux individus.
Nous rencontrons la première stavkirke ou stavkyrkje (église médiévale toute en bois) du voyage à Røldal. Il ne reste plus que 28 de ces "églises en bois debout" de nos jours , alors qu'on pense qu'il en existait au moins 1000 en Norvège auparavant. Que ce soit en Norvège, pays qui en comptait le plus, ou dans les autres pays nordiques (Suède, Angleterre, Danemark), elles ont été remplacées au fil des siècles par des structures plus modernes, ou détruites par des incendies.
La visite de cette petite église est payante. Par chance, la fille de l'accueil n'a pas de monnaie à nous rendre, et nous laisse rentrer à moindre prix. A l'intérieur, il est interdit de prendre des photos, mais elle nous précise qu'il est en revanche possible de filmer. L'église date du XIIIe siècle et est entourée d'un petit cimetière. En arrière plan, les montagnes offrent un joli arrière plan pour les photos, mais encore faut-il que le temps s'y prête! A l'intérieur, c'est aussi très joli, avec des petits bancs en bois. On y trouve aussi un crucifix magique qui produit de l'eau miraculeuse! De part sa construction, cette église est un peu particulière, si bien que les spécialistes hésitent à la classer parmi les stavkirke, ou alors la qualifier de post church, qui est un style architecturale encore plus ancien.

Un peu plus loin, quelques kilomètres avant la ville d'Odda, on peut admirer la cascade de Låtefoss. La particularité de cette cascade, haute de 165m, est qu'elle est en fait constituée de 2 cascades qui se rejoignent. Il est assez difficile de la photographier car l'air est plein de petites gouttelettes portées par le vent, qui se déposent sur l'objectif. On peut trouver sur internet des photos de cette cascade, ainsi que d'autres photos de Norvège, datant de 1900, prises par le photographe Knud Knudsen.
Juste avant Odda, d'autres cascades se jettent dans le lac Sandvinvatnet.

Nous arrivons vers 11h à Odda. Il y a pas mal d'usines, mais la ville est située au creux d'une belle vallée, et on y trouve un petit quai sympathique où des mouettes et des goélands acrobates se donnent en spectacle. Les chimistes savent peut être que c'est cette ville qui a donné son nom à un procédé de synthèse du nitrophosphate...on en apprend tous les jours!

La route continue ensuite vers le nord, le long du Sørfjorden, qui est en fait une des branches du Hardangerfjord (la plus longue d'ailleurs). Le long du fjord, les vergers sont nombreux, et l'on trouve tout au long de la route des petits stands de vente de fruits...sans vendeurs! Il suffit de se servir et de mettre l'argent dans une boite. On imagine difficilement un tel système appliqué en France : il est fort probable que les gens prendraient les fruits sans payer, ou même qu'ils partent avec la caisse :) Nous choisissons de nous arrêter à un stand tenu par un vieux monsieur, au bord du fjord, pour acheter des moreller, autrement dit des cerises. Pas question de parler anglais ou de montrer du doigt, il faut parler norvégien! "Hei, Jeg vil gjerne ha...one pack please! ...Takk!". Ce mélange douteux d'anglais et de norvégien signifie "Bonjour, je voudrais une barquette s'il vous plait...merci!". J'arrive à me faire comprendre mais évidement je prononce mal. Le monsieur m'explique qu'il faut dire un truc qui ressemble à "Yeï vil yorneu". Les cerises sont tellement délicieuses qu'elles ne nous accompagnent pas bien loin sur la route :)

Nous arrivons au petit village de Kinsarvik avec une heure d'avance, pour y prendre le ferry de 13h45. En attendant, quoi de mieux que de découvrir un supermarché norvégien, seule attraction du village aux côtés de l'office du tourisme?
Nous nous rendrons compte plus tard que tous les supermarchés sont organisés de la même manière, et que les plus grands sont 10 fois plus petits que les plus grand magasins Carrefour, Auchan et compagnie que nous avons en France.
Ca ressemble en comparaison à une petite superette. Il faudrait pouvoir en mesurer la surface pour savoir de quoi les qualifier. En tout cas, quel que soit le nom qu'on leur donne, ces magasins proposent toujours des cigarettes en vente à la caisse. On y trouve également un stand de bonbons, présentés dans des bacs dans lesquels on se sert pour faire son mélange soi même. C'est la même chose pour la salade, que l'on peut composer comme ça nous chante. Le pain et les viennoiseries sont en vente dans des étalages fermés par une vitre, et le lait se trouve toujours dans un rayon frais! Inutile d'en chercher ailleurs, il n'y en a pas. On y trouve quelques magazines (plutôt sans grand intérêt, des tabloïdes) ainsi que quelques vêtements, mais pas de grands rayons géants consacrés à autre chose que de la nourriture comme c'est le cas en France: pas d'habillement et de cabine d'essayage, pas d'hi-fi et vidéo, pas de jouets si ma mémoire est bonne. Je trouve aussi que le rayon des paquets de gâteaux est plutôt réduit. Les magasins norvégiens sont loin de nos grandes surfaces où l'on trouve de tout (la sortie du week-end pour les gens qui habitent loin de la ville:).
En revanche, toutes ces choses qu'il n'y a pas sont remplacées par de curieuses boites et de drôles de tubes avec des photos d'enfants dessus. Une coloration qui permet de teindre les cheveux en blond comme ceux du petit garçon souriant? Du dentifrice pour avoir les dents aussi blanches? Des enfants en boite ou en tube ? Nous en aurions ramené si on trouvait des enfants lyophilisés dans des sachets, mais les boites et les tubes prennent trop de place (j'ai en fait acheté une boite plus tard, pour la ramener en souvenir suprise : il s'agit de pâté de foie).
Evidement, pour pouvoir ramener ces images j'ai du me rendre ridicule à photographier des emballages d'aliments et des rayons de nourriture, mais on s'y habitue et après quelques séances photos en supermarché, l'impression de ridicule s'efface devant la nécessité de jouer son rôle de reporter dans ces lointaines contrées, au nom du devoir d'information. Et puis alors on ne fait plus attention aux regards étonnés des gens :)




Nous quittons le supermarché, la tête pleine de questions sans réponses, pour manger un peu de bonne nourriture made
in France (avec un emballage de pâté qui ressemble à un emballage de pâté) sur une table de pic-nic près du quai. Nous verrons par la suite que les ferries sont nombreux et incontournables, étant donné que le relief très montagneux est découpé par les fjords. Avec les ponts et les tunnels, les ferries font partie intégrante de la vie norvégienne, de sorte que peu d'endroits sont inaccessibles dans ce pays. Cela contribue à favoriser le tourisme, qui s'y développe en permanence. Pour les plus petits ferries, il n'est nullement besoin de réserver: il suffit de se placer dans la file d'attente correspondant à la destination voulue, puis de payer en montant, ou même à bord (pour les cartes bleues). Au pire, s'il y a du monde, il faudra attendre le prochain bateau, mais c'est en général rare même en plein mois de juillet.

La traversée de notre premier fjord Norvégien dure 50 minutes, à la croisée du Sørfjord (Sørfjorden), de l'Eidfjord (Eidfjorden), et de la branche principale du Hardangerfjord (Hardangerfjorden). Malgré le temps couvert, l'instant est magique: nous sommes en Scandinavie, celle que l'on rêvait au travers des photos prometteuses qui abondent sur internet, dans les guides de voyage touristiques et dans les livres de géographie! A l'arrivée à Kvanndal, le fjord révèle ses véritables couleurs enchanteresses sous un soleil généreux:

La route qui longe le Hardangerfjord nous conduit ensuite à la petite ville d'Øystese. La température est très élevée, et l'ambiance bien estivale. On se croirait sur la Côte d'Azur, mais les maisons colorées et les neiges éternelles au loin nous rappellent que nous sommes un peu plus au nord! Beaucoup de gens se baignent, et une scène est installée au bord de l'eau, car un concert est organisé ce jour là, auquel participent plusieurs groupes dont je n'ai pas noté les noms. Au moment où j'écris ces lignes, le festival des fruits et du cidre se prépare à Øystese pour ceux que ça intéresse :)

7 km plus loin, nous arrivons à Norheimsund: cette petite ville de 2000 habitants est surtout connue pour la cascade de Steinsdalsfossen, que l'on rencontre un peu plus loin sur la route. Le soleil fait à ce moment un petit effort supplémentaire et illumine magnifiquement le site, même si le ciel reste un peu couvert. La chute d'eau attire pas mal de monde, et des boutiques touristiques sont de ce fait installées aux pieds de la cascade (j'y achète le premier souvenir du voyage: un magnifique T-shirt "Scandinavian Explorer"...qui s'avérera être trop petit pour moi, mais qui fera néanmoins un heureux ;)
C'est vraiment très joli et je regrette amèrement de ne pas avoir investit dans un filtre gris neutre plus tôt, avant le départ!!



Peu après, au fil de la route, le ravissement est de tous les instants. Après chaque virage une vue magnifique se dévoile, d'autant plus que le ciel se dégage encore un peu. Le paysage est assez alpin, et les villages que nous croisons sont en fait des stations de ski l'hiver: les petites maisons de bois se disséminent entre les arbres, et on envie forcément leurs propriétaires! De manière générale, tout est beau en Norvège, et le caméscope et l'appareil sont sollicités en permanence, si bien que ça en devient presque épuisant: il faut toujours être sur le qui-vive pour ne rien rater, et être prêt à freiner rapidement ou faire demi-tour si c'est nécessaire! Malheureusement, je n'ai pas de photos pour cette partie du voyage, entre Norheimsund et Bergen (nous avons filmé), alors vous devrez me croire sur parole si je vous dis que c'est magnifique :)
L'eau est omniprésente depuis le débarquement à Kristiansand. Ici, il s'agit de petits lacs, au milieu desquels des îlots, voire des amas de rochers, portent des cabanes de bois isolées de la terre entière... si nous tenons bon, nous pourrons apprécier cette solitude dans 2 semaines en Finlande, pays des lacs par excellence!

A 17h30, nous atteignons Bergen, capitale du comté de Hordaland! Nous avons beaucoup de chance car...il ne pleut pas!
Il faut en effet savoir que Bergen est surnommée la "ville de la pluie". Il y pleut 300 jours par an, avec des précipitations annuelles de 2250 mm d'eau! En comparaison, il tombe annuellement 767 mm à Nice, 655 mm à Toulouse, et 642 mm à Paris! On peut citer quelques blagues norvégiennes qui rendent bien compte de l'importance de la pluie à Bergen:
- Tous les Norvégiens naissent avec des skis, sauf les habitants de Bergen, qui viennent au monde avec un parapluie,
- Un touriste demande à un enfant s'il arrive que la pluie cesse de tomber à Bergen, et celui-ci lui répond : "J'en sais rien, je n'ai que 8 ans" :) Pas mal du tout!
Le record est de 89 jours de pluie consécutifs à Bergen! Cela est du au fait que la ville est entourée de montagnes, qui retiennent les nuages.

J'avais hâte de découvrir cette ville, car de nombreux groupes de musique sont originaires de Bergen, et pas des moindres: Immortal, le tristement connu Burzum, The Kovenant, Gorgoroth par exemple. Parmi les groupes que j'affectionne tout particulièrement, il y a Röyksopp (plutôt electro, avec l'album Melody A.M. - 2001), et bien sur Taake (tout simplement le meilleur groupe de BM pour moi, dans la veine "true")! Les noms des albums de Taake font explicitement référence à la région du Hordaland et à Bergen (Hordaland Doedskvad, et Over Bjoergvin Graater Himmerik, qui signifie "Over The Crying Sky of Bjoergvin" en ancien norvégien.
Ce dernier titre, évoquant un "ciel pleureur", colle parfaitement au climat qui règne en général sur Bergen, mais nous n'y avons pas droit : les nuages laissent en effet apparaître un ciel bleu pastel, alors qu'on observe dans les boutiques de souvenirs des cartes postales représentant des gens sous la pluie munis de parapluie! Cette visite sans pluie manque donc cruellement d'authenticité, mais nous nous en contentons sans trop râler :)

Normalement, il faut payer pour rentrer dans Bergen, mais nous ne le faisons pas, car nous ne trouvons pas d'endroit pour payer, sans doute parce que c'est le week-end. Nous laissons la voiture dans un grand parking non loin du centre ville (sentrum), et nous découvrons tout d'abord un parc construit autour d'un plan d'eau et d'une fontaine (Lille Lungegårdsvann): beaucoup de gens sont assis ou couchés dans la verdure du parc, et profitent d'un beau temps probablement trop rare en lisant, tandis que d'autres attirent goélands et mouettes par centaines en distribuant des restes de nourritures.
Un peu plus loin, en continuant suivant l'axe principale, se trouve la place Torgallmenningen : il s'agit d'un lieu très animé qui rend bien compte de l'ambiance de la ville, bien sympathique.

De là, on arrive au lieu où se tient le marché (Torget) , juste au bord de la mer : on peut en profiter pour manger un petit sandwich au saumon au milieu d'une foule très mélangée où se côtoient population locale et touriste (nous y entendons d'ailleurs quelques mots de français, les premiers depuis le départ).



La ville est réputée pour son vieux port et quartier marchand : Bryggen, quai aujourd'hui touristique alignant des anciens entrepôts colorés reconvertis en boutique et autres.



La ville est à l'origine bâtie entre 7 collines, dont la plus connue est le Mont Fløyen, grâce au funiculaire Fløibanen qui part du centre ville (non loin de Bryggen) et conduit à un point de vue impressionnant sur tout la ville et l'océan à 400m d'altitude. Le panorama est magnifique, et il est assez marrant de comparer le point de vue réel aux images de Google Earth.




Après avoir acheté un petit pain norvégien au saumon sur la place du marché, non pas par gourmandise, mais toujours en vertu du devoir d'information vis-à-vis de nos lecteurs, nous décidons de partir à la recherche de la Stavkirke de Fantoft.
Celle-ci a une histoire assez chargée: elle a en fait été déplacée de Fortun à Fantoft, à la périphérie de Bergen, au cours du XIXe siècle, mais elle date du XIIe siècle. Elle fut détruite par un incendie criminel le 6 juin 1992, et Varg Vikernes de Burzum fut suspecté d'en être à l'origine : il a utilisé une photo des restes calcinés de l'église pour la pochette de Aske. Il semblerait qu'il ne soit pas coupable de cette attaque, mais il croupit de toute façon en prison à Tromsø pour un meurtre (celui d'Euronymous, autre figure emblématique des débuts du BM), et il a été reconnu coupable d'autres incendies d'églises dans les années 90, motivée par l'idéologie paganiste / pseudo sataniste de l'Inner Circle. Sa tentative d'évasion de 2003 a raté et il est de ce fait repassé par la case prison :)

La Stavkirke de Fantoft a été reconstruite en 1997, et elle est désormais protégée par des grillages et vidéosurveillance. C'est bien dommage d'en être arrivé là. Le quartier de Fantoft, dans les collines, n'est pas difficile à trouver, mais le chemin pour parvenir à l'église n'est pas très bien indiqué. Il faut se garer sur un parking au pied d'une résidence, et à partir de là cheminer dans la forêt sur un petit sentier. Le premier panneau indiquant la direction à prendre n'est pas bien visible car caché par le feuillage d'un arbre, et il est donc facile de partir dans la mauvaise direction. Il est 20h quand nous commençons à marcher, et l'endroit est désert. Après quelques minutes de marche, nous arrivons sur le site, qui manque un peu de soleil vu l'heure tardive, ce qui est bien dommage : comme toutes les Stavkirke, celle de Fantoft est magnifique! L'environnement forestier et isolé de l'église renforce grandement l'atmosphère particulière que l'on y ressent, surtout quand on connaît son histoire. Nous n'avons vu aucun écriteau parlant de l'incendie et de la reconstruction de l'église, mais des informations sont probablement données à l'intérieur aux heures d'ouverture au public.
Voici quelques photos de cette belle (re)construction:



Après cette journée bien chargée, nous tentons de trouver refuge pour la nuit dans les divers campings qui se situent le long de la route 580, à l'ouest de Bergen. Les premiers sont petits et tous pleins. Nous parvenons finalement au bord du lac Haukeland à 19 Km de Bergen, au Lone Camping : celui-ci est très grand et bien placé, mais arrivant tard, nous n'avons pas la chance de pouvoir nous placer au bord de l'eau. Google Maps affiche une telle précision qu'il est possible de suivre l'itinéraire DANS le camping, jusqu'à l'emplacement exact de la tente! Incroyable.

A peine installés, nous constatons que nos voisins nous regardent avec un intérêt peu dissimulé. Nous en trouvons l'explication un peu plus tard : 4 véhicules immatriculés 13 et un 76 campent juste à côté de nous! En discutant avec l'un de ces compatriotes, nous apprenons qu'ils suivent à peu près le même itinéraire que nous, par les 4 pays. Il s'agit des premiers français avec qui nous causons, et quasiment des premiers que nous croisons : aussi loin de notre petit pays, n'importe quel français semble être un bon voisin, et le contact se fait très facilement. Pourtant, si nous étions en France, la même personne serait quelconque et ne chercherait probablement pas à avoir de discussion amicale.
C'est marrant comme la distance rapproche finalement les gens dans ce cas particulier... Si tous les français (râleurs de renommée mondiale) se retrouvaient à habiter tous ensemble dans un pays lointain, n'y aurait-il plus que des français super sympathiques entre eux ? Adieu les querelles entre voisins (sujet récurrent de reportages affligeants), les insultes, coups de klaxon sur la route et autres animosités quotidiennes :)

Le camping est bien sympa, et comprend même un mini zoo, avec quelques lapins et des volailles. Les douches sont spacieuses et propres (Mais ce n'est pas une exception. Nous n'avons vu que des campings très bien tenus, les moins biens étant les plus grands, où le grand nombre de vacanciers crée un peu de désordre et de saleté par mauvais temps par exemple...traces de boues, etc). C'est là que nous achetons la vignette de notre "camping card Scandinavia"...qui ne nous servira plus de tout le voyage!
Ca sent le barbecue dans le camping, mais ce n'est pas chez nous que les grillades se préparent, faute de matériel adapté! Mais nous verrons plus loin que ce petit inconvénient peut être facilement surmonté :)
La nuit est douce, mais pluvieuse ce soir... il fallait bien qu'un peu de pluie tombe à Bergen!

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