Scandinavie 2007 :: Carnet de Route
 
Jour 15 - Mercredi 18 juillet - Distance parcourue : 328,5 Km
96 photos


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Nous quittons Evenskjaer en direction de l'est par la route E10. La journée commence par un petit déjeuner en plein air (il y avait trop de vent au camping, les tartines s'envolaient), à Kleiva, juste après Bogen (commune d'Evenes), au bord de l'Ofotfjord / Ofotfjorden. Là se trouvent des tables de pique-nique qui font face au fjord et à l'île Skogøya. L'Ofotfjord héberge une faune riche: on y trouve beaucoup de morue, de hareng et de maquereau, ce qui attirerait des baleines. Les populations de loutres et de pygargues à queue blanche (Haliaeetus albicilla, ) se sont renforcées récemment et leur observation est fréquente aux abords du fjord. Pour les amateurs d'ornithologie, voici ce que l'on peut observer un Norvège!
Nous arrivons près de Narvik, grand port minéralier, qui se situe au bout de l'Ofotfjord. Il s'agit d'une ville plutôt moderne car reconstruite après la seconde guerre mondiale. Il y a d'ailleurs de nombreux navires de guerre allemands et anglais qui dorment au fond du fjord : la région a été le théatre d'une grande bataille, du fait de la position stratégique de la ville pour l'importation de minerai de fer en provenance de Suède par les allemands. Ils y ont subit leur première défaite, en 1940 . Les montagnes et forêts qui entourent la ville sont assez jolies, et l'endroit est réputé pour être la meilleure station de ski alpin de Norvège! Il faudra donc y retourner pendant l'hiver pour vérifier :) Cette fois-ci, nous ne nous arrêtons pas à Narvik et prenons la direction du nord-est, par la fameuse route E6.

Petit déjeuner au bord de l'Ofotfjord
Localisation - Photo aérienne webatlas.no
Norvège Ofotfjord Norvège Ofotfjord

La route grimpe vers le nord, en direction de Tromsø, et passe notamment par un plateau comme nous n'en avions pas vu depuis un bon moment, où se côtoient neige, lacs et cascades réduites à de petits filets dévalant les parois rocheuses. C'est dans ce paysage désolé que j'entend sur une radio norvégienne une chanson dont je me rappellerai encore au retour! Lorsque l'animateur cite le nom de l'artiste (ouf, ce n'est pas toujours le cas!), je note "Speranzo Sprending Trio"... De retour en France, j'ai découvert après quelques recherches sur internet qu'il s'agit d'Esperanza Spalding, qui fait une sorte de mélange de jazz et de musique latine où la voix constitue un instrument à part entière. Si je me suis souvenu de cette chanson entendue une seule fois, c'est bien que ça vaut le coup! A écouter :)

Nous tombons par hasard sur le Polar Zoo, à quelques Km au sud de Lund (commune de Bardu), en suivant la rivière Salangselva, sur la route de Bones. Ca tombe bien, on aime bien les parcs zoologiques, impossible de ne pas s'y arrêter!
Lorsque nous nous garons sur le parking, il est 11h30, et il n'y a vraiment pas grand monde. Il s'agit du parc zoologique le plus au nord du monde (verdens nordligste dyrepark), et dès l'entrée, le thème est défini: on y trouve des animaux des régions polaires. Chose que l'on retrouve souvent en Norvège, le ticket d'entrée est en fait un autocollant à placer sur ses habits! Pas question de coller ça sur soi, nous les gardons en souvenir :)
Nous apprenons rapidement que "l'élan est mort", et que nous ne verrons donc pas d'élan, puisqu'il vivait seul. Mais ce n'est pas grave, il y a de quoi se rattraper : des grues à piloter soi-même pour creuser le sable, des petites voitures à conduire, et même quelques animaux déjà, comme des chèvres, des lapins et des poneys. Chose géniale et très scandinave, un barbecue est mis à disposition de tous, mais pas un simple barbecue: c'est un barbecue couvert (par un toit sur lequel pousse de l'herbe) et de forme hexagonale autour duquel sont disposés des bancs en bois. C'est très convivial, et on en trouve même sur les aires de repos au bord de la route. Un peu plus loin, on peut admirer des outils de travail de la terre d'un ancien temps. Voilà pour l'entrée.


Pas de doute, nous sommes en bien en Scandinavie!
Le plan du zoo et la liste des espèces
Petit chalet pour faire une pause ou même une sieste
Le barbecue scandinave: vraiment génial
Norvège Bardu Polar Zoo Norvège Bardu Polar Zoo Norvège Bardu Polar Zoo Norvège Bardu Polar Zoo


Pour découvrir des animaux autres que ceux de la ferme, il faut traverser la rivière Salangselva et grimper un peu, comme le parc est situé à flanc de montagne. Au bord du chemin sont installées des petites cabanes en bois, pour s'abriter par mauvais temps, ou même dormir car il y a des lits dedans!
Nous découvrons enfin le premier enclos, mais il est vide: c'est celui de feu l'élan (Alces alces) . Nous constatons en tout cas que l'enclos est de taille impressionnante! Même constat pour celui des cerfs (Cervus elaphus), qui fait largement plusieurs centaines de mètres de long. Dans l'enclos, les arbres sont nombreux, mais les animaux, paisibles, sont bien visibles. Le bien être des animaux est plutôt bien pris en compte! Nous passons ensuite aux boeufs musqués (Ovibos moschatus). L'enclos est une fois de plus une véritable forêt, entourée d'un haut grillage. Le terrain est aussi large que long, et les animaux sont invisibles. Après quelques minutes de marche sur le chemin principal, nous parvenons au bout de l'enclos, d'où nous devinons à peine les boeufs musqués couchés. Ces gros caprins originaires des régions arctiques désolées semblent timides, et même avec les jumelles, on ne les distingue pas vraiment entre les troncs d'arbres. Les rennes (Rangifer tarandus) sont eux aussi cachés tout au bout de leur gigantesque enclos. Pour les voir, nous sortons du chemin et longeons l'enclos par l'un de ses côtés bordé de buissons et de hautes herbes. Nous parvenons ainsi à les observer de plus près, mais les animaux, farouches, se sauvent aussitôt. Les prochains à passer devant l'enclos ne verront qu'un terrain vide, car les rennes sont maintenant tout au fond, du côté de la rivière, et on ne peut pas y accéder autrement qu'en sortant des sentiers, ce qui n'est pas vraiment prévu!



Un cerf
Les rennes vus de loin, au zoom
Les rennes: dans 2s, ils seront bien loin, tout au fond de l'enclos!
Voilà où il faut s'aventurer pour faire le tour des enclos

Norvège Bardu Polar Zoo Norvège Bardu Polar Zoo Norvège Bardu Polar Zoo Norvège Bardu Polar Zoo


Dans l'enclos des lynx (Lynx lynx), nous ne voyons rien! La végétation y est autrement plus dense que dans les enclos des rennes, boeufs musqués et cerfs. Au premier abord, la visite de ce parc zoologique est assez déroutante! Les enclos sont immenses, très proches de l'environnement naturel dans lequel animaux évoluent à l'état sauvage. Ici, pas de béton ni de plexiglas, pas de petits enclos dans lesquels traînent 2 ou 3 branches en guise d'enrichissement ou de décoration. C'est une véritable forêt bien dense! Pour les animaux, c'est parfait, mais pour le visiteur un peu mois, pas de juste milieu : c'est l'extrême opposé des zoos comme on les connaît classiquement. La première impression est que l'on paye 160 NOK par personne pour regarder des arbres :)

Nous poursuivons la visite avec l'enclos du ou des loups (Canis lupus). Nous quittons le chemin principal qui circule entre les enclos pour emprunter des petits sentiers comme de randonnée, seul moyen d'en faire le tour entier. Parfois, il faut se baisser pour passer sous des branches, ou même grimper le terrain pentu. Après 25 minutes de marche et d'observation minutieuse dans le silence, nous parvenons à en apercevoir un entre les arbres. Seul les jumelles ou le zoom des appareil permettent de le distinguer. A peine le temps d'en prendre quelques photos que le canidé furtif disparaît. Deux visiteurs, nous voyant observer attentivement, s'approchent, mais il est déjà trop tard et ils ne voient rien. La difficulté à voir les animaux explique peut être pourquoi il y a si peu de monde! C'est sûr que si le loup est seul dans un enclos si gigantesque, ça revient à chercher une aiguille dans une botte de foin.

Un loup...peut être le seul de l'enclos ?
Norvège Bardu Polar Zoo

Motivés par cette première observation, nous partons vers l'enclos suivant: celui du glouton (Gulo gulo). C'est avec beaucoup de patience et après de bonnes minutes de marche que nous l'apercevons. C'est la première fois que je vois un représentant de cette espèce de mustélidé, qu'on pourrait décrire comme le mélange entre un furet et un ours, réputé pour sa férocité (il pèse tout de même entre 10 et 15 Kg!!). Nous n'avons pas le loisir de l'observer bien longtemps: se sachant observé, l'animal disparaît à un endroit où on ne peut pas le voir depuis les limites de l'enclos, mais nous avons tout de même quelques photos.


Le glouton
Nous sommes repérés
Norvège Bardu Polar Zoo Norvège Bardu Polar Zoo

Finalement, le première impression frustrante passe et on se laisse prendre au jeu. On a un peu l'impression d'être dans un milieu vraiment sauvage et naturel, où voir un animal nécessite de la patience et de la discrétion. On marche, on sort les jumelles, on regarde, on écoute, puis on repart un peu plus loin... La plupart des gens, qui restent sur le chemin principal parce qu'ils ne veulent pas faire le tour des enclos, ou parce qu'ils ne peuvent pas (enfants en poussettes, personnes âgées) ne doivent pas voir grand chose!
Nous prenons toutes les photos de loin, mais on est déjà très contents d'avoir pu observer un nouvel animal.
Pour les ours bruns (Ursus arctos), c'est plus facile: ils sont plus gros, moins craintifs, et même si leur enclos est grand, ils viennent souvent dans la partie dégagée qui se trouve sous la cafétaria du parc. Ce sont apparemment les seuls à avoir un enclos bétonné pour y manger et passer la nuit. Pour les autres espèces, on observe tout au plus une petite cabane en bois bien dissimulée entre les branchages.


Un ours brun

Norvège Bardu Polar Zoo

Pour les renards polaires (Vulpes ou Alopex lagopus), après 10 minutes de marche, nous n'avons fait qu'une partie du tour de l'enclos. Soudain, nous apercevons une petite tache blanche qui disparaît aussi vite qu'elle est apparue dans la végétation bien fournie de l'enclos. Même en faisant tout le tour, certaines parties du terrain des renards ne sont pas visibles. Nous décidons de nous séparer et de faire chacun le tour de l'enclos en sens inverse, afin d'être sûrs de voir l'animal (l'un muni de l'appareil photo, l'autre du caméscope). Après avoir grimpé un pan rocheux, je me retrouve en haut de l'enclos, qui est installé en pente. Avec beaucoup de chance, j'aperçois de loin une petite boule blanche blottie dans un coin. Les jumelles me montrent que ça a des poils: c'est bien un petit renard polaire! Sur les photos, avec le zoom au maximum (720mm), on devine un museau et deux yeux. Alors que je m'apprête à aller chercher Eva, un second renard surgit juste devant moi, à une distance d'un mètre environ, avant de détaler rapidement. Lorsque nous nous retrouvons, le petit renard s'est déplacé, mais reste néanmoins assez visible de l'endroit où nous nous trouvons, et où presque personne ne doit passer. L'animal fait sa toilette puis une petite sieste. Entre temps, la première petite boule blanche a disparue, mais apparaît soudain juste devant nous et commence à piailler puis se sauve, en suivant le grillage, bientôt rejoint par le second. Ils nous donnent alors l'occasion de faire une nouvelle séance photo, tous les deux réunis. Incroyable! C'est à ce moment qu'une petite famille arrive vers nous , car nous nous sommes rapprochés du chemin principal en suivant les deux renards. Nous nous disons sur le coup qu'eux aussi feront partie des quelques rares personnes qui auront vu un loup, un glouton ou un renard polaire aujourd'hui!

Un premier renard polaire vu de très loin
Un deuxième renard polaire apparaît tout proche!
Renard polaire
Renard polaire vu de tout près
Renard polaire
Renard polaire

Norvège Bardu Polar Zoo Norvège Bardu Polar Zoo Norvège Bardu Polar Zoo Norvège Bardu Polar Zoo Norvège Bardu Polar Zoo Norvège Bardu Polar Zoo

En quittant nos deux amis polaires, nous tombons sur un attroupement important devant l'enclos des loups. Le parc était presque vide, mais il s'est bien rempli! Il est maintenant 14h30, et nous comprenons que nous avons eu beaucoup de mal à prendre quelques photos de loin alors que tout le monde attendait l'heure du repas, distribué en début d'après-midi, tout simplement : les gens ne se baladent pas pour admirer des enclos vides, ils viennent surtout pour la distribution de la nourriture :) A notre grande surprise, les loups sont en fait très nombreux! Ils sont visibles à 1 ou 2 mètres du grillage, en terrain dégagé! C'est l'occasion de prendre quelques photos de plus près des animaux, sans obstacles devant. Mais finalement, je préfère ma photo de loup prise de loin entre les arbres, après une longue observation et un peu de marche! Le lynx, comme les loups, devient curieusement beaucoup moins timide quand il s'agit de manger :)

Le repas des loups
Le repas des loups
Le lynx après son repas
Norvège Bardu Polar Zoo Norvège Bardu Polar Zoo Norvège Bardu Polar Zoo

En définitive, ce parc zoologique est vraiment très bien, dans la mesure où il constitue un bon compromis entre un zoo classique et une réserve avec de grands espaces! Il vaut mieux venir tôt pour éviter le monde et prendre le temps de marcher (au final on fait plusieurs Km autour de ces enclos gigantesques!) et d'observer, puis ensuite seulement de profiter du moment du repas pour voir les animaux de plus près. L'inverse ne doit offrir que bien peu d'intérêt!

Welcome to the world's northernmost zoological park

Norvège Bardu Polar Zoo

Nous quittons le Polar Zoo vers 15h pour reprendre la route de Tromsø au nord, où nous arrivons aux environs de 17h30.
La ville est bâtie en grande partie sur l'île de Tromsøya, reliée par des ponts au continent, à l'est, et à la grande île de Kvaløya à l'ouest (respectivement les ponts de Tromsø et de Sandnessund). A 350 Km au nord du cercle polaire, le soleil de minuit s'observe du 21mai au 21 juillet. L'arrivée à Tromsø est assez particulière: sur la berge continentale, à Tromsdalen, la route E8 passe près de la cathédrale arctique, sorte de squelette fait d'un assemblage de vertèbres triangulaires construit en 1965, puis elle emprunte le pont de Tromsø, long d'1 Km. Une fois sur l'île, on rentre dans un réseau de tunnels souterrains impressionnant, qui comporte des ronds-points, des carrefours, des feux et des parkings! C'est là que nous laissons la voiture, pour aller visiter le "sentrum" à pieds.

Comme dans la plupart des villes norvégiennes, il n'y a pas de grands immeubles à Tromsø. Au centre ville, des maisons norvégiennes classiques, en bois, côtoient des constructions modernes de verre et de béton comme la bibliothèque ou des centres commerciaux, créant ainsi un contraste assez remarquable le long de rues spacieuses et propres. Sur le port se trouve un marché, où l'on peut acheter, entre autres, des vestes polaires, des bonnets, des bottes épaisses et des gants en plein mois de juillet. A côté de ça, le même stand propose des cartes postales ensoleillées et très estivales de la région! Ca ne se voit pas sur les photos, mais un vent froid souffle, et la température doit être en dessous de 10°C! La moyenne en juillet est de 12°C, mais avec d'importante variation, entre 9 et 25°C.

Nous faisons un tour dans l'un des centres commerciaux de la ville sur Storgata, très moderne (du genre de Nice Etoile, avec plein d'escalators, de boutiques fashion et tout). A la librairie, je décide d'acheter un magazine norvégien en guise de souvenir. Le problème, c'est que la plupart des magazines sont en anglais! Les norvégiens, de même qu'ils lisent beaucoup en anglais, regardent la plupart des film en VO! Cela explique leur très bon anglais, à côté duquel nous faisons peine malgré un bon niveau! Comme je ne suis pas très motivé pour acheter un équivalent de Paris Match en norvégien, je me rabat sur un magazine de photographie en anglais. Que ce soit dans ce domaine, l'informatique, le snowboard, la musique...tout est en anglais, tant pis pour le souvenir!

Nous nous mettons ensuite à la recherche d'un kebab, puisque nous avons lu dans un guide que "Tromsø ne serait rien sans les incontournables kebabs ambulants". Soit nous ne cherchons pas au bon endroit (on est pourtant en plein centre ville), soit il n'y en a pas aujourd'hui, mais en tout cas nous ne les trouvons pas. Nous nous laissons alors tenter par l'un des petits snacks de la "kebab street " de la ville, à deux pas de la rue principale, car après tout, la cuisine traditionnelle norvégienne est un aspect du voyage à ne pas négliger :)
Le kebab norvégien est bien différent de celui que nous connaissons en France! Le pain, assez fin, est garni d'une quantité incroyable de maïs, salade, concombre, avec un truc qui ressemble à du choux. La viande est plus proche du steak, et après avoir été coupée de la sacro-sainte broche rotative, elle est encore grillée sur une plaque chauffante. Le tout est fortement accompagné de sauce chili et de sauce pour hamburger. Lorsqu'ils sont prêts, ces kebabs sont placés dans un petit sachet isotherme pour les garder au chaud, et il vaut mieux, vu la température quasi-hivernale qui règne à Tromsø! Il y a trois choses essentielles à retenir de cette variété norvégienne du kebab:
- La fourchette est obligatoire!
- Ca pique!
Mieux vaut prévoir une boisson fraîche :)
- C'est très bon!

Pour finir, nous passons au Rema 1000 du centre ville pour y faire 2-3 courses. Ce qui est marrant quand on va dans un magasin, c'est que les vendeurs ne savent pas, au premier abord, que nous ne sommes pas norvégiens: c'est très facile en effet de dire bonjour correctement, puisque ça se dit simplement "hei"! Ensuite, quand il s'agit de payer et qu'ils nous annoncent le prix, on se fait en général démasquer. Le caissier du Rema 1000 donc, devant notre difficulté à comprendre ce qu'il nous dit, nous balance un "wher'ya from" très américain. Grâce à mon oreille entraînée par l'écoute de quelques morceaux de gangsta rap, je parviens à comprendre un peu plus rapidement qu'Eva ce qu'il nous demande, et je lui réponds: "France...Frankrike". "Oh ? Je parle un petit peu le français" nous explique t-il quasiment sans accent, avant de continuer la discussion par quelques mots de français. "Mais j e ne parle pas très bien le français"... ce qui est sûr, c'est que son français est à mille lieues de nos balbutiements en norvégiens :)

Tromsø dégage une ambiance dynamique et agréable, et son côté moderne mêlé à une architecture plus traditionnelle m'a beaucoup marqué. Ici encore, les emos et leurs coupes fashion sont bien plus communs qu'en France. Il paraît que c'est la ville de Norvège qui compte le plus de bars par habitant et que la vie nocturne y est très animée, sachant que c'est une ville universitaire, et plus précisément la plus septentrionale du monde! Certes, nous n'avons pas visité Oslo, la capitale, mais il semble que les agglomérations norvégiennes n'ont rien à voir avec les grandes villes françaises, aussi bien pour leur l'étendue que pour l'aménagement et la circulation des véhicules. C'est beaucoup moins "urbain" en fait .
Etant donnée la température qui règne ici au mois de juillet, on imagine ce que ça doit être en plein hiver, quand le soleil ne se lève pas! En réalité, la ville profite des courant chauds marins, ce qui fait que les températures ne sont pas si basses que ça en hiver pour cette latitude. A noter: la présence de tremplins à ski le long de la route, très communs en Norvège.
Enfin, si le groupe Röyksopp a bien été formé à Bergen comme vous avez pu le lire quelques pages plus tôt, c'est de Tromsø que viennent les deux membres du groupe.

Le centre de Tromsø: structures modernes côtoient des maisons anciennes
La bibliothèque
La place du marché, Stortorget
La place du marché - Photo aérienne webatlas.no
Ce n'est pas superflux!
Le pont de Tromsø, et la cathédrale arctique tout à droite
Storgata
Le kebab norvégien!
Le rayon bonbons que l'on trouve dans tous les supermarchés norvégiens
Les vertèbres de la cathédrale arctique
La cathédrale arctique
La cathédrale arctique
Un roller tracker norvégien
Norvège Tromsø Norvège Tromsø Norvège Tromsø Norvège Tromsø Norvège Tromsø Norvège Tromsø Norvège Tromsø Norvège Tromsø Norvège Tromsø Norvège Tromsø Norvège Tromsø Norvège Tromsø Norvège Tromsø

Nous trouvons refuge pour la nuit au Ramfjord camping, à une trentaine de Km au sud-est de Tromsø, en retournant en arrière par la route E8, au bout du petit Ramfjord/Ramfjorden comme son nom l'indique, à
Sørbotn. Le site n'est pas des plus jolis, mais l'accueil y est bon. Le camping dispose d'une grande pièce qui sert de salle à manger et de coin télé, où chacun peut faire sa cuisine et venir manger. En raison du froid, nous choisissons de prendre, une fois de plus, une petite hytte. Je reconnais, devant la hytte voisine de la notre, une voiture immatriculée en France portant 2 canoës kayak, que j'ai repérée quelques heures plus tôt sur le parking du Polar Zoo quand nous l'avons quitté. Il s'agit de deux français plus âgés que nous, avec qui nous discutons un peu : il n'en sont pas à leur premier voyage et pourtant, en 20 ans, c'est la première fois qu'ils prennent une hytte! Comme nous, ils voyagent en voiture, et ont toujours dormi sous la tente ou...dans la voiture! Le monsieur, qui s'appelle James, me donne au passage quelques bons coins à visiter et où planter la tente pour un prochain voyage...mais à la condition que je ne les dévoile pas!! Voilà James, si jamais tu tombes sur cette page, je tiens parole! Tu voulais des photos, alors je pense que tu es servi :)

Un roller tracker norvégien
Norvège Ramfjord

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