Scandinavie 2007 :: Carnet de Route
 
Jour 17 - Vendredi 20 juillet - Distance parcourue : 425,2 Km
102 photos


Agrandir le plan (Google Maps)

C'est sous un ciel bien couvert que nous quittons la petite plage d'Alta et entamons notre dernière journée sur les routes norvégiennes.
Tous les noms de villages de la région finissent par "botn"... je pensais que ça voulait dire "village" ou quelque chose du genre, mais la seule traduction que j'ai trouvée, c'est "creux".
La route en direction du nord est maintenant souvent en ligne toute droite. James nous avait glissé quelques mots, au Ramfjord camping, à propos de l'évolution de la fréquentation touristique par pays en Norvège au fil des années. Selon lui, il y a par exemple de moins en moins d'Italiens qui voyagent ici, ce qui s'expliquerait par une baisse de leur pouvoir d'achat. En fait, je pense qu'il n'y a pas moins d'Italiens : le truc c'est qu'ils voyagent en groupes! Quand on en trouve un, on les trouve tous : nous avons souvent croisé des petits groupes de véhicules italiens au cours du voyage, peut être 5 ou 6 environ, mais là, c'est une trentaine de camping cars, et pas des moindres, qui se suivent! Une longue file ininterrompue, incroyable! J'imagine mal ce que serait le voyage si nous étions nous mêmes accompagnés en permanence de 25 campings cars...ou même 25 Twingo :) Il doit être difficile dans ce cas de ressentir l'agréable solitude qui émane des vastes paysages norvégiens, mais bon...chacun son truc!

Cette solitude, nous la rencontrons justement en grimpant vers un plateau désolé. A 385m d'altitude seulement, la neige est présente. Il n'y a plus d'autre végétation que de l'herbe et quelques rares buissons. De tous les côtés, le paysage est plat et vide. Quelques collines, et au loin des montagnes au relief modéré du côté du parc national de Stabbursdalen, au sud-est. Ca me fait penser aux images des steppes de Mongolie que l'on peut voir dans les livres ou sur internet, qui sont pour l'instant encore trop lointaines pour nous. Ce paysage, par beau temps, doit être un régal! Je ne parviens pas à localiser l'endroit où nous sommes exactement, car les vues aériennes sont peu précises sur cette zone, il n'y a pas de villages pour se repérer, et la route n'effectue pas de tracé particulier.

Au milieu de nulle part
Rien
Norvège Finnmark Norvège Finnmark


20 min plus tard, nous trouvons un endroit où nous arrêter, à gauche de la route. Un sentier chemine entre les arbustes pour aboutir à une rivière. C'est un endroit qui semble assez fréquenté car nous y voyons un pêcheur, et il y a des traces de feu et de campement (peut être des pêcheurs d'ailleurs). Il doit s'agir de la rivière Reppafjordelva ou Riehpovuonjohka, dont le lit est suivi par la route E6.


La rivière Reppafjordelva
Un pêcheur solitaire
Norvège Reppafjordelva Norvège Reppafjordelva


A 12h20, nous atteignons enfin un point clé de notre voyage. Quelques Km plus tôt, nous avons dépassé la bifurcation de la route E69 qui conduit au mythique Nordkapp, ou Cap Nord, point le "plus septentrional" de l'Europe, sur l'île de Magerøya (71°10'21"N; 25°47'40"E). En réalité, c'est l'endroit appelé Knivskjellodden, 1,5 Km plus au nord, qui détient ce titre. Cependant, le site du Cap Nord est plus attrayant, et c'est là, sur une falaise haute de 300m, que se rendent généralement les gens pour y admirer le soleil de minuit du 14 juin au 30 juillet. Il n'y a qu'à voir le gros pâté bleu de points photos qui s'y trouve sur Google Earth pour comprendre que c'est un endroit très touristique, qui peut motiver à lui seul la traversée de la Norvège.
A 12h20 donc, nous nous trouvons non pas au point le plus septentrional de l'Europe, mais au point le plus nordique de notre itinéraire, à l'endroit où la route E6 effectue sa descente vers le sud. Nous sommes au bord du Porsangerfjord (Porsangerfjorden), qui fait partie de la Mer de Barents (du nom de l'explorateur William Barents qui a découvert l'île de Spitzberg dans l'archipel du Svalbard) et donc de l'Océan Glacial Arctique!! Nous laissons la voiture au bord de la route et descendons en contrebas, à quelques mètres, pour nous rendre près de la mer. Nous sommes à 70°28'49"N; 25°13'28"E, au bord du Leaibevuotna, ou Olderfjord (Olderfjorden). L'eau est plutôt froide, donc je zappe mon projet de m'y baigner. Quelques photo de la végétation...arctique, construction d'un petit cairn (qui devrait avoir une durée de vie plus longue que celui du cercle polaire), et nous repartons vers le sud, le chemin du retour, déjà!

Localisation du "Cap Nord" du voyage - Carte webatlas.no
L'océan arctique
Végétation arctique
L'océan arctique
Mon cairn au bord de l'océan arctique

Norvège Porsangerfjord Barents Norvège Porsangerfjord Barents Norvège Porsangerfjord Barents Norvège Porsangerfjord Barents Norvège Porsangerfjord Barents


A 8 Km au sud, nous nous arrêtons à proximité d'une espèce de presqu'île qui doit porter le nom de Rinjárga. Je descend au bord de la mer, et découvre une plage de cailloux. Mais ceux-ci sont étrangement coupés en lamelles, si bien que lorsqu'on les prend, ils se séparent en plusieurs tranches. C'est vraiment très bizarre! Je ramasse avec précaution l'un de ces "cailloux arctiques" pour le ramener en France. Il est aujourd'hui toujours intact et trône au salon, couvert de lichen arctique, dans une boite aux côtés d'un échantillon de glace bleue de la banquise de l'Antarctique (sous forme liquide maintenant bien sûr:)... des presque-représentants des 2 pôles réunis, distants à la base de 17426 Km (à 10 Km près)! Ça c'est magnifique :)

AU fond: la presqu'île de Rinjárga
Mon cailloux arctique
Norvège Rinjárga Barents Norvège Rinjárga Barents

Le long du Porsangerfjord, ce bras de la Mer de Barents, nous découvrons un paysage assez fascinant de par l'impression d'isolement et de désolation qu'il dégage. Parfois, au détour d'un virage, un beau panorama s'offre à nous depuis la route, un peu en hauteur. Nous croisons assez peu de monde en chemin: surtout des troupeaux de rennes, et accessoirement quelques voitures. Nous retrouvons un peu de vie en faisant une pause au bord de la route, à un endroit où sont installés des stands d'artisanat sames. On peut y voir les tentes traditionnelles des nomades de Laponie, appelées goahti (plus arrondies), ou lávvu. Cette fois-ci, c'est un véhicule immatriculé 34 que nous avions déjà croisé à Å i Lofoten que nous retrouvons sur ce parking. Tout le monde fait un peu le même circuit!

Panorama déformé car résultant de 2 photos trop distantes! Le Porsangerfjord
Une vue plutôt bien dégagée
Porsangerfjord
Lávvu
Norvège Porsangerfjord Barents Norvège Porsangerfjord Barents Norvège Porsangerfjord Barents Norvège Porsangerfjord Barents

Nous quittons le Porsangerfjord, et notre route vers le sud nous conduit à Lakselv ou Leavdnja en langue same, petite ville de 2000 habitants mais tout de même assez importante car on y trouve un aéroport. Voyant du monde au centre ville, nous décidons ne nous y arrêter.
Devant le Coop se déroule une petite fête, mais nous ne saurons jamais en quel honneur! Des tables sont disposées en plein air et un stand propose de la nourriture, mais quelle nourriture! On peut y déguster du saumon fumé: le poisson est cloué verticalement sur 2 planches inclinées à 45° de part et d'autre d'un feu de bois. Les parts de saumon grillé sont accompagnées d'un peu de salade verte, d'une salade de pomme de terre, le tout nappé d'une sauce à la crème ou au fromage blanc. Pour le même prix (pas cher), on peut avoir une côtelette de porc grillée ou du poulet, mais le saumon est quand même bien plus typique du coin! Notre excellente maîtrise de la langue norvégienne nous permet d'acheter deux barquettes sans trop de problème, ainsi qu'une gaufre pour le dessert :) Timides, nous n'osons pas nous mêler à la population locale et décidons d'aller manger tout ça à quelques pas de là, au skate park de la ville. C'est délicieux! Malheureusement, vous ne pouvez profiter que de quelques photos que j'ai pensé à prendre avant de savourer ce petit plat bien agréable.
Je décide ensuite d'aller plus loin dans le contact avec les norvégiens de Lakselv, en demandant à l'un des skateurs si "Can I test your board ?". Après 2 ou 3 vilaines tentatives de half cab flip (oui, oui, je le faisais avant ! :) et quelques mots maladroits en anglais pour tenter de justifier mon niveau décidemment pitoyable, nous quittons cette petite ville, très contents d'être tombés sur cette fête!

C'est la fête au villaaaaage !!!
Ca a l'air bon tout ça! Prière de passer votre commande en norvégien!
Yeahh, Jørgen est aux commandes, on va se régaler :)
La fête de Lakselv
Le saumon!
Et bon appétit bien sûr !!
Le skate park
Thomas, Terje (je ne sait pas ce qu'il replaque) et Yngve (j'ai décidé de les appeller comme ça, puisque ça sonne très norvégien)

Norvège Lakselv Norvège Lakselv Norvège Lakselv Norvège Lakselv Norvège Lakselv Norvège Lakselv Norvège Lakselv Norvège Lakselv

Peu après Lakselv, un panneau annonce "attention, rennes sur les 45 prochains Km"...plutôt que de mettre des panneaux régulièrement :) C'est vrai que c'est plus simple et économique. Mais nous verrons plus loin qu'en Finlande, ils font encore mieux!
A mesure que nous nous éloignons du littoral et que nous nous dirigeons vers Karasjok au sud-est quasiment en ligne droite, le paysage change. Les arbres réapparaissent pour former une grande forêt qui semble sans fin. Chose agréable, le temps change lui aussi.

Le paysage change: retour de la forêt

Norvège Karasjok

C'est ainsi que nous arrivons sous un beau ciel bleu à Karasjok ou Kárášjohka en langue same, notre dernière étape norvégienne. La température, agréable, est de 19°C. Il s'agit d'une ville d'apparence bien sympathique, entourée de forêts, à cheval sur la rivière Kárášjohka (le mot johka signifiant "rivière"). Chose que nous retrouverons dans les autres villes lapones en Finlande, lorsqu'on est au centre, on ne voit aucun immeubles ou grands bâtiments. Ici, cela s'explique, comme pour Alta, par le fait que la ville a été détruite pendant la seconde guerre mondiale: le centre de cette ville de 3000 habitants consiste en fait en un centre commercial. Nous y découvrons, outre le supermarché local, une église récente tout en bois, inspirée de l'architecture traditionnelle, qu'il ne faut pas confondre avec la vieille église de 1807, seul structure ayant échappé aux bombardements allemands. Dans les rues, des habitants se promènent vêtus des traditionnels vêtements très colorés. Mais je ne sais pas s'ils le font tout le temps ou s'il y avait un évènement particulier célébré ce jour là.
Karasjok est surtout connue pour être la ville du parlement same, le Sámediggi, depuis 1989. Il existe des équivalents aussi en Suède et en Finlande. Ce parlement confère une certaine autonomie aux Sames, peuple autochtone qui s'établit en Laponie il y a 10000 ans environ, dans des domaines tels que la culture, l'éducation ou l'économie, une grande importance étant accordée à la langue same.
Nous ne trouvons pas tout de suite le site du parlement, et tombons en cherchant sur une école dont la cour héberge une cabane tout droit sortie de la Comté des Hobbits de J.R.R. Tolkien! Nous trouvons quelques minutes après le fameux parlement, dont la forme évoque les tentes des sames, avec sa forme arrondie. Mais à cet aspect traditionnel se mêle une architecture moderne du plus bel effet mariant le bois et le verre.

Le centre ville de Karasjok
L'église récente de la ville
La demeure des Saquet
Nous sommes en plein coeur de la Comté
Habits traditionnels
Le parlement same
Le Sámediggi, très moderne
Norvège Karasjok Norvège Karasjok Norvège Karasjok Norvège Karasjok Norvège Karasjok Norvège Karasjok Norvège Karasjok

Nous quittons Karasjok à 17h40 et parcourons nos 18 derniers Km sur les routes norvégiennes. Ca passe finalement très très vite 2 semaines en Norvège! Concernant le paysage, nous savons maintenant à quoi nous attendre en Finlande!
Depuis la route, on a une très jolie vue sur les lacets que décrit la rivière. Les photos suivantes représentent l'un des "caps" formés par la rivière Kárášjohka, qui se nomme Badjevuohppenjárga. Ce petit cap, bien préservé, donne un bon aperçu du lit de la rivière tel qu'il était avant l'exploitation de la terre par l'homme. Apparemment, le petit cap de Badjevuohppenjárga et celui qui lui fait face, au dessus duquel nous nous tenons pour la photo (les 2 constituant une surface de 1,9 Km²), auraient une grande importance écologique d'ordre national et international (comme le stipule le document officiel Verneplan for rik løvskog i Finnmark à la page 47...si quelqu'un peut traduire ça, merci de me faire signe!!). Ces zones délimitées par la rivière consistent en une forêt dense de boulots, puis des marais et des bancs de sable fin plus près de l'eau. Dans cette zone vivent des élans, des rennes, des renards, des canards,des lièvres, des lapins...une faune très riche! La rivière Kárášjohka héberge également une population très importante de saumons.


Badjevuohppenjárga et la rivière Kárášjohka
Un bien joli paysage!
Carte - webatlas.no
Norvège Kárášjohka Norvège Kárášjohka Norvège Kárášjohka

A 18h, nous arrivons en Finlande ou Suomi! Ca y est, la Norvège c'est fini...pour cette fois! Impossible de ne pas y retourner bientôt :) Attention, il ne faut pas oublier d'avancer l'horloge d'une heure: il est donc 19h de l'autre côté de la frontière.
Le premier village finlandais, juste à la frontière, s'appelle Karigasniemi. La séparation entre les deux pays est marquée par une rivière. Pas de poste frontalier, juste quelques panneaux qui indique que l'on rentre en Finlande, dans l'Union Européenne, et d'autres qui doivent préciser les limitations de vitesse. Il y a aussi un panneau assez drôle qui représente la Finlande, dont la toute la moitié nord est hachurée pour indiquer une bonne fois pour toute: "attention, rennes"!
Et c'est vrai qu'il y en a partout de ces animaux trottant avec insouciance sur les routes! Nous croisons les premiers à peine 1 Km plus loin, puis ensuite tout au long de la route, qui est en général en ligne droite et très peu fréquentée.

Le paysage est bien différent de ce que nous avons pu voir en Norvège, mis à part les derniers Km parcourus aujourd'hui. Tout autour de la route, c'est de la forêt! A part les arbres: d'innombrables petits lacs et étangs à la surface desquels se reflète le soleil. C'est vraiment chouette et très reposant. Evidemment, il fait beau donc nous nous arrêtons tous les 100m pour essayer de photographier un peu, mais j'ai rapidement les pieds mouillés et me rends compte que le bord de la route est en général très humide voire marécageux. Les moustiques y sont nombreux, et accompagnés par des espèces de moucherons très bruyants qui s'emmêlent dans les cheveux. Je pense d'ailleurs que ces derniers sont en fait bien plus gênants que les moustiques eux-mêmes! Certaines personnes que l'on a croisé sur la route, ayant déjà visité la Finlande, nous ont mis en garde contre des diptères carrément grignoteurs de chair! J'espère que c'est exagéré. Pour l'instant nous n'avons pas eu a nous plaindre des insectes volants, piqueurs ou autres, alors ça serait bien que ça continue ainsi.
J'espère que les quelques photos qui suivent vous aideront à imaginer le calme et la tranquillité que l'on ressent dès qu'on arrive en Laponie finlandaise.



La Laponie finlandaise: des routes toutes droites
La Laponie finlandaise: des rennes
La Laponie finlandaise: un relief plat, de la forêt, des zones très humides (au 1er plan!)
La Laponie finlandaise: des lacs
La Laponie finlandaise: toujours des lacs
Sur la route
Finlande Laponie Finlande Laponie Finlande Laponie Finlande Laponie Finlande Laponie Finlande Laponie

Nous parvenons à Inari, première ville de notre voyage en Finlande. Bien que la municipalité d'Inari soit la plus étendue de Finlande, avec une superficie quasiment égale à celle d'un pays comme Israël, la ville elle-même ne compte qu'un peu plus de 1100 habitants. Cette petite ville est située au bord du lac Inari, qui est le 3ème plus grand du pays. On y trouve un port, très joli, ainsi qu'une énorme boutique de souvenirs qui vend, entre autre...de l'antimoustique! Nous avons fini celui que nous avons acheté en France, très efficace quoi que l'on puisse lire sur internet. Testons maintenant les produits du pays! Le lac Inari, ou Inarijärvi, a une forme très découpée, et
on dénombre pas moins de 3 318 îles à sa surface!


Inarijärvi
Inarijärvi
Le port d'Inari
Finlande Inari Inarijärvi Finlande Inari Inarijärvi Finlande Inari Inarijärvi


La route E75-4 longe le lac sur une petite distance en direction du sud-est après Inari puis le quitte. Nous retrouvons l'Inarijärvi quelques Km plus loin et nous arrêtons à Ukonjärvi, petit hameau de 21 habitants, à 10,5 Km d'Ivalo. Là, à l'extrémité sud du lac, nous trouvons une petite aire où planter la tente. L'endroit est agréable et dispose même d'un petit ponton sur le lac! Lorsque nous arrivons, des rennes broutent au bord de l'eau, puis s'en vont un peu plus loin quand nous descendons de la voiture.
A part nous, il n'y a qu'une caravane suédoise. Un polonais s'arrête pour faire quelques pas au bord de l'eau, et voyant notre plaque d'immatriculation, lance un "bonsoir" et 2-3 mots en français...au suédois en pensant que la Twingo lui appartient :) Je lui dis bonsoir en français aussi avant qu'il ne reparte, histoire qu'il comprenne qu'il s'est trompé. Quelques minutes après, c'est une voiture finlandaise qui s'arrête. Lorsque les occupants nous demandent, dans un français parfait, de les prendre en photo, je ne peux m'empêcher de les féliciter pour leur maîtrise de la langue...avant de comprendre qu'ils SONT français et qu'il s'agit d'une voiture de location! Il faut se méfier des plaques d'immatriculation, ces français là voyageaient incognito :)
Il n'y a donc pas trop de monde, et à part les suédois, il n'y aura que des rennes pour partager avec nous ce coin de camping bien placé. A peine sommes nous installés que je prépare notre petit bateau gonflable, pressé que je suis d'aller pagayer à la surface de l'Inarijärvi sous le soleil de minuit! Je ne m'aventure pas sur les 2 petites îles qui nous font face, c'est bien trop hasardeux avec ce bateau pour enfant muni d'une unique rame (nous avons oublié l'autre rame). J'avoue que ça fait même un peu peur d'être tout seul au milieu d'un lac sombre et insondable, à bord d'un bateau à l'équilibre incertain, dans une semi obscurité où ne règne que le silence...
En tout cas, voilà un séjour en Finlande qui commence plutôt bien ! Concernant les moustiques, aucune inquiétude: un peu de crème, comme en Norvège, et c'est bien suffisant!


Photo aérienne - Google Maps
Un petit lac
J'ai déjà vu cet ours quelque part :) C'est en fait l'une des célèbres marques de bière (olut, oluen, olutta) finlandaise: Karhu
Bateau gonflable sur l'Inarijärvi
Ce n'est pas très stable!
Soleil de minuit sur l'Inarijärvi
Soleil de minuit sur l'Inarijärvi
Finlande Inarijärvi Ukonjärvi Finlande Inarijärvi Ukonjärvi Finlande Inarijärvi Ukonjärvi Finlande Inarijärvi Ukonjärvi Finlande Inarijärvi Ukonjärvi Finlande Inarijärvi Ukonjärvi Finlande Inarijärvi Ukonjärvi


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