Jour
20 -
Lundi
23 juillet
- Distance
parcourue
: 244
Km
90 photos
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le
plan
(Google
Maps)
Nous
commençons
cette
20ème
journée
de
voyage
sous
un
beau
ciel
bleu,
et
c'est
tant
mieux
vu
ce
que
nous
avons
prévu.
Le
soleil
n'avait
pas
d'autre
choix
que
de
se
montrer
aujourd'hui.
Pipo
le
hérisson
ne
revient
pas
nous
voir
ce
matin,
mais
il
nous
a
laissé
au
cours
de
la
nuit
plein
de
petites
crottes
éparpillées
autour
de
la
tente.
Départ
vers
9h30
du
camping
de
Kajaani
et
nouvelle
visite
d'un
petit
supermarché
qui
nous
réserve
son
lot
de
découvertes.
Nous
goûtons
2
petits
pains:
un
rond
avec
de
la
crème,
et
des
beignets
rectangles
fourrés
avec
des
myrtilles
ou
des
mûres,
tous
les
deux
étant
très
bons.
Ensuite,
ayant
fini
notre
petite
réserve
de
sirop,
nous
entreprenons
d'en
trouver
une
bouteille.
Nous
cherchons
un
bon
moment
sans
trouver
et
sommes
sur
le
point
de
conclure
qu'il
n'y
en
a
pas,
lorsque
nous
tombons
sur
de
gros
bidons
en
plastique
blanc
dont
l'étiquette
représente
des
fruits.
Ces
bidons
de
1.5
L,
dans
lesquelles
on
songerait
plutôt
à
mettre
de
l'eau
de
javel
ou
de
la
lessive,
étaient
sous
nos
yeux
depuis
un
moment,
mais
habitués
aux
conditionnements
français,
nous
n'avions
même
pas
envisagé
qu'il
pouvait
s'agir
de
sirop!
D'ailleurs,
nous
n'en
sommes
pas
sûrs
du
tout
alors
que
nous
passons
à
la
caisse,
car
l'étiquette
est
tout
simplement
indéchiffrable
pour
nous!
Mais
après
vérification,
c'est
bien
du
sirop!
C'est
bien
du
sirop,
même
si
ça
ressemble
plus
à
un
produit
de
nettoyage
!
Vous
me
croyez
si
je
vous
dis
que
c'est
très
très
bon
?
Le
paysage
change
peu
à
peu,
à
mesure
que
nous
descendons
vers
le
sud.
Les
forêts
ne
sont
plus
les
mêmes
qu'en
Laponie.
Les
rennes
commencent
à
se
faire
rares,
alors
qu'hier
encore,
on
en
croisait
beaucoup
sur
les
routes.
En
arrivant
vers
Iisalmi,
des
vaches
et
des
pâturages
font
leur
apparition,
rompant
ainsi
l'omniprésence
de
la
forêt.
Nous
quittons
la
route
E63-5
peu
après
Iisalmi
pour
emprunter
la
petite
route
563
en
direction
de
Pielavesi,
à
l'ouest
de
Kuopio.
La
forêt
se
fait
ici
à
nouveau
plus
dense.
Depuis
la
route,
on
n'aperçoit
vraiment
aucune
maison.
Seules
les
boites
aux
lettres
sont
visibles,
ainsi
que
des
petits
chemins
qui
s'enfoncent
dans
la
forêt
pour
disparaître
rapidement
entre
les
arbres.
Nous
prenons
ensuite
la
route
77
en
direction
de
l'ouest,
et
parvenons
peu
après
midi
à
Viitasaari,
petite
ville
de
Finlande-Centrale
située
au
bord
du
lac
Keitele.
Nous
y
faisons
une
pause
car
nous
avons
rendez-vous
non
loin
de
là,
à
15h,
pour
la
location
que
nous
avons
réservée.
Il
fait
chaud
et
l'ambiance
est
vraiment
très
estivale
:
nous
n'avions
pas
ressenti
le
besoin
de
nous
mettre
à
l'ombre
depuis
bien
longtemps!
Le
centre
de
Viitasaari
est
très
sympathique.
La
place
centrale
se
situe
à
deux
pas
du
lac,
et
est
aménagée
autour
d'une
fontaine.
On
y
trouve
un
petit
marché,
un
snack,
et
diverses
petites
boutiques.
Il
y
a
un
peu
d'animation:
des
gens
se
promènent,
flânent
au
marché,
ou
mangent
un
morceau.
Nous
faisons
un
tour
au
kiosque
à
journaux,
où
nous
avons
la
surprise
de
découvrir...un
magazine
en
français,
avec
quand
même
les
résumés
des
articles
en
anglais.
Après
avoir
goûté
à
la
spécialité
du
kebab
norvégien
à
Tromsø,
je
m'essaye
à
la
version
finlandaise
tandis
qu'Eva
opte
pour
un
hamburger,
au
snack
de
la
place.
Le
kebab
n'en
est
en
fait
pas
vraiment
un,
et
ne
diffère
du
hamburger
que
par
quelques
lamelles
de
viande
hachée
grillée
rajoutée
au
dessus
du
steak.
Du
kebab,
je
dirais
que
ça
n'en
a
que
le
nom.
Le
centre
de
Viitasaari
Incroyable,
un
magazine
en
français!
Lequel
est
le
kebab,
lequel
est
le
hamburger
?
Le
centre
de
Viitasaari
Nous
descendons
ensuite
au
bord
de
l'eau,
où
nous
découvrons
un
magnifique
petit
parc
de
verdure
près
du
port.
L'endroit
est
paisible.
Au
milieu
se
trouve
un
jeu
d'échec
géant,
sur
lequel
les
pions,
bien
ordonnés,
se
prélassent
au
soleil
en
attendant
d'éventuels
joueurs
qui
ne
viennent
pas.
Derrière
sont
aménagés
un
jeu
de
fléchettes
et
quelques
jeux
pour
enfants.
Les
petits
qui
s'y
amusent
sont
étrangement
calmes
:
aucun
cris
ne
vient
troubler
la
tranquillité
du
petit
parc.
De
l'autre
côté
se
trouve
un
snack,
entouré
de
quelques
tables
éparpillées
sur
la
pelouse,
à
l'ombre
de
parasols.
Des
notes
de
guitares
s'élèvent
de
sous
un
arbre,
portées
par
la
brise
légère
qui
rafraîchit
agréablement
cette
journée
ensoleillée.
Le
guitariste
distille
quelques
mélodies
lentes,
à
la
fois
mélancoliques
et
paisible,
qui
enveloppe
le
parc
en
le
coupant
du
temps.
Des
mélodies
si
coulantes
que
le
rythme
importe
finalement
peu
:
les
accords
restent
en
suspens
le
temps
qu'ils
veulent,
car
après
tout,
par
cette
journée
au
bord
du
lac,
il
n'y
a
pas
d'autre
chose
à
faire
que
de
prendre
son
temps.
La
scène
serait
parfaite
pour
y
tourner
un
film
où
il
ne
se
passerait
rien
:
la
vie
d'un
petit
parc
jour
après
jour,
avec
comme
personnages
le
guitariste
solitaire,
le
cuisinier
du
snack,
quelques
enfants
et
leurs
glaces,
les
pions
du
jeu
d'échec,
deux
passants
et
le
lac.
J'ajouterais
volontiers,
pour
parfaire
ce
casting,
un
vieux
monsieur,
qui
tous
les
jours
depuis
des
années
viendrait
passer
ses
journées
au
parc
pour
jouer
au
échecs,
mais
sans
jamais
trouver
d'adversaire,
et
qui
attend.
Bien
évidemment,
le
guitariste
serait
muet,
et
ne
s'exprimerait
qu'avec
sa
guitare,
en
jouant
tous
les
jours
les
mêmes
airs
capables
de
modifier
l'écoulement
du
temps.
Dans
ce
film,
j'imagine
que
le
propriétaire
du
snack
serait
un
étranger,
peut
être
un
italien,
exilé
loin
de
chez
lui
dans
un
petit
coin
de
la
Finlande
pour
une
raison
complètement
inconnue.
Très
peu
de
dialogues
(un
muet,
la
barrière
de
la
langue
pour
l'italien,
le
vieux
monsieur
ne
vivant
que
pour
les
échecs
et
n'ayant
rien
à
dire),
mais
des
personnages
juste
reliés
par
leur
présence
dans
ce
parc.
Quiconque
y
pénètrerait
pour
s'y
asseoir
sur
un
banc
oublierait,
comme
par
magie,
tout
le
reste
du
monde,
pour
être
lui
aussi
un
protagoniste
de
cette
scène
dans
cette
petite
bulle
de
verdure.
Alors
que
j'imagine
ce
scénario,
nous
nous
faisons
justement
avoir,
en
jouant
le
rôle
de
l'inconnu
qui
s'assoit
sur
le
banc
et
qui
oublie
tout!
Le
temps
passe
incroyablement
vite
sans
que
l'on
en
ait
l'impression,
à
cause
des
effets
conjugués
du
calme,
de
la
beauté
des
lieux
et
des
mélodies
du
guitariste.
Il
est
très
difficile
de
se
lever
du
banc,
mais
Eva
me
rappelle
que
l'heure
passe
et
qu'il
est
grand
temps
de
partir
pour
notre
rendez-vous.
Il
n'y
a
pas
de
temps
à
perdre,
car
le
petit
village
où
nous
devons
nous
rendre
n'est
pas
indiqué
sur
la
carte,
et
nous
risquons
d'être
en
retard
si
nous
avons
du
mal
à
le
trouver!
Mais
je
ne
peux
pas
quitter
les
lieux
sans
savoir
ce
que
le
guitariste
joue,
je
risquerais
de
le
regretter
longtemps!
J'attends
donc
encore
un
peu
au
risque
de
nous
mettre
en
retard,
et
je
vais
le
voir
entre
deux
airs
pour
savoir
quelle
est
la
musique
magique
que
je
dois
mettre
dans
mon
film.
Heureusement,
il
n'est
pas
muet
comme
je
l'imaginais
dans
mon
scénario.
Ne
comprenant
pas
tout
du
suite
ce
que
je
lui
demande,
il
m'explique
d'abord,
en
anglais,
qu'il
s'appelle
Ilkka
Rantamäki,
avant
de
me
livrer
enfin
son
secret
:
les
partitions
sont
issues
d'un
recueil
de
vieux
standards
de
jazz
de
Barry
Galbraith,
avec
des
morceaux
comme
"Satin
Doll",
"As
Time
Goes
By"
ou
"My
Funny
Valentine".
Quand
je
lui
dis
que
ce
qu'il
joue
est
fascinant
et
constitue
la
musique
parfaite
pour
cette
journée
dans
le
petit
parc,
il
est
vraiment
très
content,
mais
sûrement
pas
autant
que
moi!
Je
griffonne
rapidement
les
précieuses
références
à
ces
morceaux
de
guitare
dans
l'espoir
de
les
trouver
un
fois
de
retour
en
France,
puis
nous
nous
hâtons
de
retrouver
la
voiture.
Au
bord
du
lac
Keitele
Un
très
bon
guitariste:
Ilkka
Rantamäki,
qui
a
joué
à
Viitasaari
les
14
et
15
juillet
au
Traktorijazz
Le
jeu
d'échec
du
parc,
au
bord
du
lac
Avant
de
quitter
Viitasaari,
nous
consultons
un
plan
détaillé
de
la
région
et
parvenons
à
localiser
le
tout
petit
village
que
nous
cherchons.
Pour
s'y
rendre,
il
faut
quitter
la
route
et
s'engager
sur
une
piste
de
terre
en
pleine
forêt.
On
se
croirait
dans
un
jeu
vidéo
de
rallye.
Nous
ne
croisons
qu'un
seul
véhicule
:
un
gros
4x4,
indispensable
pour
les
gens
qui
habitent
par
ici,
capable
de
rouler
bien
plus
vite
que
la
petite
Twingo
sur
ce
terrain
auquel
elle
n'est
pas
habituée.
Nous
parvenons
à
trouver,
étrangement
sans
difficultés,
la
maison
que
nous
cherchons,
isolée
au
bout
d'un
chemin
dans
ce
minuscule
hameau
qui
ne
compte
que
quelques
rues
et
habitations
au
milieu
des
arbres.
Nous
sommes
exactement
à
l'heure
pour
rencontrer
les
propriétaires
du
chalet
que
nous
avons
réservé.
Nous
tapons
timidement
à
la
porte,
et
sommes
reçus
par
une
dame,
qui
nous
explique
en
anglais
que
c'est
son
frère
qui
va
s'occuper
de
nous
conduire
au
chalet,
mais
que
celui
ci
ne
parle
anglais...qu'avec
les
mains!
Nous
saluons
le
monsieur,
qui
disparaît
bientôt
et
revient
avec
3
gros
bidons
d'eau.
Nous
parvenons
à
comprendre
qu'il
va
nous
conduire
sur
l'île
où
se
situe
le
chalet
en
bateau,
puis
il
nous
fait
signe
de
le
suivre
avec
la
voiture
vers
le
lac,
à
quelques
dizaines
de
mètres
de
la
maison.
Les
finlandais
passent
souvent
leurs
vacances
dans
des
summer
houses ou mökki,
petites
cabanes
en
bois
classiquement
placé
au
bord
de
l'un
des
187
000
et
quelques
lacs
du
pays,
et
disposant
généralement
d'un
ponton,
d'une
barque,
d'un
sauna...le
mode
de
vie
finlandais!
Là,
nous
avons
trouvé
un
chalet
qui
se
trouve
carrément
sur
une
île.
Il
n'y
a
donc
pas
d'autres
moyens
pour
s'y
rendre
que
le
bateau.
Nous
n'en
étions
pas
très
sûrs
avant
le
départ,
car
le
site
de
location
était
en
finnois,
et
la
seule
discussion
téléphonique
avec
les
propriétaires,
en
anglais,
pas
très
claire.
Il
n'y
a
pas
d'eau
courante
sur
l'île,
et
c'est
pour
cela
que
le
propriétaire
nous
laisse
3
gros
bidons
d'eau
potable!
Nous
laissons
donc
la
voiture
après
avoir
pris
les
quelques
affaires
dont
nous
aurons
besoin,
et
embarquons
à
bord
du
canot
à
moteur.
Après
2
minutes
de
traversée,
nous
accostons
sur
l'île,
au
niveau
d'un
ponton,
puis
traversons
un
tout
petit
bout
de
forêt,
avant
de
voir
apparaître
la
cabane
entre
les
branches.
Ca
surpasse
de
loin
tout
ce
que
nous
avions
imaginé
en
réservant
la
location,
et
ce
malgré
les
très
belles
photos
qui
illustraient
la
page
internet!
L'île,
d'après
Google
Earth,
fait
800m
de
long,
pour
300m
de
large,
et
100m
seulement
à
l'endroit
le
plus
fin.
Nous
sommes
à
peu
près
au
milieu.
Il
y
a
à
chaque
extrémité
de
l'île
une
autre
maison
qui
appartient
au
même
propriétaire,
mais
l'île
est
tellement
grande
et
boisée
que
c'est
comme
si
on
était
seuls.
Le
monsieur
finlandais
nous
fait
visiter
le
chalet
:
pas
d'eau
potable,
mais
nous
constatons
avec
surprise
que
l'électricité
est
disponible
et
assurée
au
moyen
de
panneaux
solaires.
La
cabane
est
toute
neuve,
entièrement
en
bois,
et
l'intérieur
est
superbement
aménagé
et
décoré,
avec
un
petit
salon,
une
cuisine,
une
petite
chambre,
des
lieux
de
couchage
supplémentaires
dans
la
mezzanine
...et
surtout
un
sauna!
A
l'extérieur,
nous
découvrons
une
terrasse,
un
coin
barbecue
couvert
typique
du
pays,
un
grill
supplémentaire,
une
splendide
plage,
une
barque,
le
stock
de
bois
pour
le
sauna,
et
les
toilettes
qui
sont
à
l'extérieur,
dans
un
petit
cabanon.
Là,
le
propriétaire
a
sculpté
une
cuvette
en
polystyrène
et
mis
à
disposition
un
espèce
de
mélange
d'écorces
pour
remplacer
la
chasse
d'eau
(qui
n'existe
pas
vu
qu'il
n'y
a
pas
d'eau).
Ensuite,
ça
tombe
dans
un
trou
bien
profond
sous
la
cabane,
et
la
nature
fait
alors
son
travail
de
dégradation!
C'est
rudimentaire
mais
en
même
temps
très
bien
conçu,
et
il
n'y
a
aucune
mauvaise
odeur!
Ce
chalet,
isolé
sur
son
île
au
milieu
des
arbres,
représente
un
excellent
compromis
entre
un
minimum
de
confort
et
une
vie
proche
de
la
nature.
Le
concept
me
plaît
bien:
couper
du
bois
soi-même
pour
se
chauffer
et
allumer
le
sauna,
mais
en
même
temps
veiller
à
laisser
suffisamment
d'arbres;
quelques
chose
de
simple
pour
les
toilettes
et
de
naturel;
l'énergie
solaire.
Il
y
a
là
une
certaine
d'autonomie
et
d'équilibre
intéressante.
Avant
de
partir,
le
propriétaire
nous
glisse
tout
de
même
quelques
consignes
à
respecter,
en
anglais.
Celles-ci
se
limitent
à
3
mots:
"lake,
sauna...just
relax"
:)
Voilà
un
beau
programme.
Lorsque
son
bateau
à
moteur
s'éloigne,
nous
n'avons
plus
que
les
cris
des
oiseaux
pour
troubler
le
silence
qui
règne
autour
de
nous.
L'arrivée
sur
l'île
Petite
marche
dans
la
forêt...
...puis
découverte
du
chalet
Réserve
de
bois
et
toilettes
Il
y
a
l'électricité,
on
ne
s'y
attendait
pas!
Le
barbecue
Vue
de
la
plage
La
plage
Le
petit
livre
d'or
Vue
de
la
chambre
Le
sauna
Détail
Détail
C'est
dans
ce petit
paradis
que
nous
goûtons
au mode
de vie
finlandais,
tel
que
nous
l'a
conseillé
notre
hôte
: sauna,
puis
baignade
dans
le lac,
goûter
au bord
de l'eau,
balade
en barque,
sieste,
re-sauna
et baignade,
dur
dur
!! Le
sauna
n'est
évidemment
pas
électrique,
mais
fonctionne
au feu
de bois.
J'entreprends
donc
de couper
un peu
de bois
à
la hache,
histoire
de jouer
au trappeur,
avant
de déclarer
forfait
et de
me rabattre
sur
la réserve
déjà
tout
prête
stockée
dans
le chalet
:)
Pour
le repas,
nous
avons
prévu
des
grillades
: il
aurait
été
dommage
de ne
pas
profiter
du barbecue!
Au supermarché,
le rayon
des
grillades
est
très
différent
de ce
que
l'on
voit
en France
: il
n'y
a ici
que
des
saucisses,
ainsi
que
des
morceaux
de viande
marinée
dans
une
sauce.
Le coin
barbecue
est
un véritable
régal!
Il permet
de profiter
des
longues
journées
d'été
tout
en étant
au chaud
( la
soirée
est
fraîche
malgré
le beau
temps),
d'autant
plus
que
la fenêtre
donne
juste
sur
le lac,
dans
lequel
se reflète
le ciel
teinté
de belles
couleurs
alors
que
la luminosité
diminue.
Sur
la
plage
de
l'île
Baignade
Sur
le
lac
Le
barbecue
Barbecue
à
la
tombée
de
la
"nuit"
Grillades
finlandaises
La
plus
belle
journée
du
voyage
(qui
n'est
de
loin
pas
la
plus
remplie)
se
termine
par
un
beau
coucher
de
soleil
sur
le
lac.
La
nuit
est
plus
marquée,
plus
sombre
que
la
veille,
mais
le
soleil
se
couche
toujours
très
tard
et
se
lève
tôt.
Pour
ne
rien
gâcher,
les
moustiques
se
font,
une
fois
de
plus,
discrets.
Fin
de
journée
sur
le
lac
JOUR
SUIVANT