Jour
12 -
Dimanche
15 juillet
- Distance
parcourue
: 230,5
Km
102
photos
Agrandir
le
plan
(Google
Maps)
Nous
quittons
le
village
de
Lønsdal
et
la
réserve
de
Dypen
sous
l'assaut
des
moustiques,
pourtant
discrets
la
veille.
En
fait
ils
ne
sont
pas
si
nombreux
que
ça,
ni
trop
insistants:un
peu
de
crème
et
ils
nous
laissent
tranquilles.
Il
semble
que
le
beau
temps
ne
dure
jamais
plus
d'une
journée
dans
ces
contrées,
car
nous
amorçons
la
descente
par
le
route
E6
sous
quelques
gouttes
de
pluie.
Une
fois
de
plus,
un
ciel
bleu
sans
nuages
pointe
au
nord.
En
cheminant,
je
note
la
présence
de
tentes,
dont
on
n'aperçoit
que
le
bout
du
toit
depuis
la
route,
entre
les
conifères:
elles
sont
installées
au
bord
de
l'eau,
dans
un
endroit
qui
semble
bien
fourni
en
terrains
idéalement
placés
pour
le
camping
sauvage,
entre
la
jonction
E6/
route
77
et
un
hameau
du
nom
de
Stornes
un
peu
plus
loin.
A
partir
de
Rognan,
nous
longeons
le
Skjerstadfjord
et
le
temps
s'améliore.
Nous
nous
arrêtons
dans
une
ville,
Fauske
je
pense,
pour
y
acheter
des
petits
pains
bien
scandinaves,
et
cette
fois
ci
je
n'oublie
pas
de
les
prendre
en
photo
avant
de
les
manger:
de
la
crème,
de
la
noix
de
coco,
de
la
cannelle,
les
viennoiseries
norvégiennes
sont
délicieuses!
Je
rate
au
passage
une
photo
incroyable:
en
passant
devant
l'église
de
la
ville,
que
je
pense
être
Fauske
(vu
les
images
aériennes
de
webatlas.no),
j'y
aperçois
un
individu
en
maillot
de
bain
qui
bronze
au
milieu
des
tombes!
A
côté
de
lui,
un
gros
sac
de
voyage
et
ses
habits.
Au
moment
où
je
sors
l'appareil
photo,
ce
drôle
de
voyageur
me
repère,
se
lève
et
remet
son
T-shirt...trop
tard.
Dommage,
c'était
une
situation
plutôt
insolite!
Vue
sur
le
Skjerstadfjord,
un
peu
après
Rognan
Vous
me
croyez
si
je
vous
dis
que
c'est
très
très
bon
?
Franchir
le
cercle
polaire
ne
signifie
pas
qu'au
delà
tout
est
froid
et
désolé.
Ici,
il
fait
très
chaud,
la
verdure
est
bien
présente,
et
la
côte
fourmille
de
cabanes
au
bord
du
fjord.
Comme
c'est
dimanche,
beaucoup
de
voitures
sont
arrêtées
le
long
de
la
route,
car
les
gens
doivent
venir
y
passer
la
journée
ou
le
week-end.
La
vue
sur
le
Skjerstadfjord,
que
nous
longeons
maintenant
par
la
route
80
vers
l'ouest,
est
magnifique.
Pour
en
garder
un
souvenir,
nous
nous
garons
au
bord
de
la
route,
et
j'essaye
d'accéder
au
bord
de
l'eau,
ce
qui
n'est
pas
facile.
Je
traverse
quelques
buissons,
la
voie
ferrée
voisine
de
la
route,
et
j'arrive
sur
une
petite
plage.
Non
loin
de
là
s'alignent
quelques
cabanes
et
leurs
barques
flottant
sur
les
flots
bleus.
Au
fond,
on
voit
deux
petites
îles
nommées
Risøya,
Måsøya
.
En
arrière
plan
se
dessine
la
chaîne
de
montagnes
enneigées
de
Børvasstindan.
Grâce
à
la
magie
d'internet
et
des
photographies
aériennes,
j'arrive
à
localiser
l'endroit
où
je
me
tiens,
à
Kistrand,
un
lieu
qui
doit
s'appeler
Dinesodden!
Magnifique
vue
sur
le
Skjerstadfjord.
Au
fond,
les
montagnes
de
Børvasstindan
Localisation
du
point
de
vue
-
Photo
aérienne
webatlas.no
Angle
de
vue
de
la
photo
sur
Google
Earth
La
région
selon
le
même
angle
de
vue
dans
Google
Earth
Nous
croisons
sur
la
route
pas
mal
de
norvégiens
profitant
de
ce
dimanche
ensoleillé
pour
pratiquer
du
"ski
sur
route"
ou
du
nordic
walking
(qui
consiste
à
marcher
vite
avec
un
bâton
dans
chaque
main,
pour
résumer
:).
Apparemment,
le
ski
sur
route
s'appelle
le
roller
track.
Je
n'en
ai
jamais
vu
en
France,
mais
ça
existe
aussi
chez
nous.
La
fédération
française
de
nordic
walking
et
de
roller
track
se
trouve
sur
la
même
page
internet,
ici,
pour
ceux
qui
veulent
s'y
mettre.
Nous
avons
réservé
le
ferry
pour
la
traversée
vers
les
Lofoten
avant
le
départ
en
voyage.
L'embarquement
est
prévu
à
14h,
et
nous
profitons
d'être
en
avance
pour
faire
un
petit
détour.
Nous
prenons
la
route
17
au
niveau
de
Løding,
vers
le
sud.
C'est
cette
route
qui
conduit
au
pont
du
Saltstraumen,
qui
relie
entre
elles
les
îles
de
Knaplundøya
et
Straumøya.
Le
Saltstraumen
est
un
puissant
courant
de
marée,
qui
engendre
l'apparition
de
tourbillons
de
10m
de
diamètre,
ce
qui
en
fait
une
attraction
touristique.
Nous
choisissons
de
ne
pas
aller
jusque
là
(nous
avons
un
bateau
vers
une
destination
magique
à
ne
pas
rater!)
,
et
nous
arrêtons
sur
l'île
de
Knaplundøya
pour
y
prendre
quelques
photos.
Le
temps
est
magnifique,
et
le
ciel
bleu
entièrement
dégagé
permet
de
voir
des
chaînes
de
montagnes
lointaines.
La
côte
présente
ici
de
nombreuses
avancées
rocheuses
qui
délimitent
des
petites
criques,
certaines
idéales
pour
la
baignade.
La
première
photo,
prise
au
niveau
du
petit
pont
qui
conduit
à
l'île
de
Knaplundøya,
montre
des
rochers
présentant
une
texture
particulière.
C'est
vraiment
un
endroit
très
beau,
mais
il
ne
faut
pas
trop
tarder
et
reprendre
la
route
vers
Bodø!
Au
niveau
du
pont
vers
l'île
de
Knaplundøya
Localisation
-
Photo
aérienne
webatlas.no
Le
littoral
est
magnifique
sous
ce
ciel
bleu!
Localisation
-
Photo
aérienne
webatlas.no
Toujours
des
maisons
bien
norvégiennes
avec
leur
toiture
végétalisée
Il
y
a
des
petits
chanceux
qui
habitent
ces
maisons!
Magnifique!!

Nous
arrivons
à
Bodø
vers
13h,
avec
une
heure
d'avance
comme
il
se
doit
pour
y
prendre
le
ferry.
Nous
patientons
pendant
1h
dans
la
file
d'attente
des
véhicules
qui
ont
réservé
la
traversée,
et
heureusement:
il
y
a
4
autres
files
de
voitures,
camping
cars
et
camions,
qui
doivent
sûrement
correspondre
à
la
montée
à
bord
sans
réservation.
Certains
n'auront
pas
de
place
pour
14h
et
devront
attendre
le
ferry
de
18h!
Nous
ne
visitons
pas
Bodø,
mais
d'après
ce
que
nous
observons,
c'est
une
ville
d'apparence
plutôt
moderne,
sans
doute
du
fait
qu'elle
a
été
reconstruite
après
sa
destruction
quasi
totale
pendant
la
seconde
guerre
mondiale.
Une
fois
à
bord,
la
côte
norvégienne
s'éloigne
lentement,
tandis
que
le
gros
navire,
en
compagnie
de
quelques
beaux
voiliers,
se
fraye
son
chemin
entre
des
îles
plus
ou
moins
grandes,
couvertes
d'herbe
ou
simplement
rocheuses,
et
parfois
habitées!
C'est
vraiment
l'une
des
choses
qui
me
fascinent
le
plus
en
Norvège,
ces
maisons
isolées
sur
des
îlots.
Il
y
a
en
particulier
une
grande
île
au
nord
de
Bodø,
Landegode,
dont
je
sais
qu'elle
est
bien
habitée,
car
on
y
trouve
un
petit
village
nommé
Fenes
et
même
une
église,
d'après
ce
que
j'ai
pu
voir
sur
des
cartes.
Y
aura
t-il
de
la
place
pour
tout
le
monde
?
Un
des
derniers
vikings
encore
en
vie...
Le
port
de
Bodø
Quelques
nuages
vers
le
continent,
rien
de
l'autre
côté!
L'île
de
Landegode,
au
nord
de
Bodø
Avoir
un
voilier
et
une
maison
en
Norvège
sur
une
île,
ça
c'est
chouette
Drapeau
norvégien
La
Norvège
s'éloigne...
Au
fil
des
3h que
dure
la traversée,
sous
un ciel
pur
absolument
sans
nuages
à
l'horizon,
les
îles
Lofoten
se rapprochent.
Elles
apparaissent,
posées
sur
l'eau,
comme
une
barrière
de montagnes
tellement
abruptes
qu'il
semble
impossible
de trouver
de la
place
à
leurs
pieds
pour
y construire
quelque
chose.
Des
nuages
enveloppent
les
hauteurs,
comme
du coton
entre
les
pics
rocheux,
ou une
généreuse
couche
de crème
chantilly
nappant
les
sommets.
Les
îles
Lofoten,
enfin,
couvertes
de
nuages
Iles
Lofoten
Iles
Lofoten,
temps
parfait!
Des
îles
montagneuses
impressionnantes,
un
vrai
mur
La
seule
étape
pour
laquelle
j'exigeais,
avant
de
partir,
du
beau
temps,
c'était
les
îles
Lofoten.
On
ne
pouvait
pas
rêver
mieux,
le
débarquement
à
Moskenes
est
magique:
le
temps
est
incroyablement
ensoleillé,
pas
un
nuage
en
vue,
la
plus
belle
journée
de
nos
12
premiers
jours
de
voyage!
Plusieurs
îles
constituent
l'archipel
des
Lofoten:
du
sud
au
nord,
on
trouve
Moskenesøya,
où
nous
arrivons,
puis
Flakstadøya,
Vestvågøy,
Gimsøya,
Austvågøy,
et
le
petit
bout
du
sud
de
Hinnøya
(le
reste
faisant
partie
des
Vesterålen).
Au
milieu
de
ce
festival
de
couleurs,
nous
décidons
tout
d'abord
d'aller
quelques
Km
au
sud,
visiter
le
petit
village
de
Å
(ou
Å
i
Lofoten).
On
peut
dire
qu'il
s'agit
d'un
petit
"bout
du
monde",
car
c'est
le
terminus
de
la
route
E10,
et
j'aime
bien
les
fins
de
route
:)
D'un
côté
la
mer
d'un
bleu
surnaturel,
de
l'autre
des
montagnes
pentues,
et
juste
entre
les
deux
ce
petit
village
où
domine
la
couleur
rouge
vive
des
rorbuer
bien
caractéristiques
de
l'archipel.
Les
rorbuer
sont
des
cabanes
de
pêcheurs
en
bois,
bâties
sur
pilotis,
dont
beaucoup
sont
maintenant
reconverties
en
gîtes
touristiques.
Au
centre
du
village,
les
oiseaux
marins
sont
nombreux,
attirés
par
les
restes
de
la
pêche,
qui
est
la
principale
ressource
de
l'archipel.
Forcément
les
façades
rouges
subissent
les
effets
excrémentaires
d'une
telle
concentration
de
volatils!
Les
goélands,
peu
farouches,
planent
à
1m
de
nos
têtes.
Après
avoir
été
pêchée,
la
morue
est
salée
et
attachée
en
plein
air,
sur
des
supports
en
bois
que
l'on
peut
voir
un
peu
partout
aux
Lofoten.
A
cette
époque
de
l'année,
on
peut
apercevoir
du
poisson
stocké
dans
des
espèces
de
granges,
mais
pas
de
morues
accrochées
partout
comme
on
le
voit
souvent
sur
les
photos.
Nous
ne
repérons
q'un
seul
cadre
de
bois
portant
encore
du
poisson...mais
uniquement
les
têtes!
Si
vous
regardez
bien
sur
la
photo
aérienne,
qui
représente
le
centre
du
village,
on
distingue
ces
structures
de
bois
en
plusieurs
endroits.
Mais
plutôt
que
d'essayer
de
décrire
ce
petit
village
magnifique,
je
place
quelques
photos
qui
rendront
mieux
compte
du
calme
et
de
la
magie
des
lieux:
Débarquement
à
Moskenes
Moskenes
Les
montagnes
sont
partout,
les
villages
tout
petits
massés
à
leurs
pieds
Une
cabane
de
pêcheur
à
Å
i
Lofoten
Les
rorbueur
sur
pilotis
Dispute
Toujours
des
rorbuer,
avec
une
vue
imprenable
sur
la
mer
C'est
sur
ces
cadres
qu'on
attache
la
morue,
mais
il
ne
reste
plus
que
les
têtes
De
la
morue
en
veux
tu
en
voilà
Å
i
Lofoten
a
son
petit
drapeau!
Un
poseur
On
devine
les
supports
qui
servent
à
attacher
la
morue
-
Vue
aérienne
webatlas.no
Nous
reprenons
la
route
vers
le
nord
et
arrivons,
quelques
Km
plus
loin,
toujours
sur
l'île
de
Moskenesøya,
au
village
de
Reine.
Le
site
est
extraordinaire:
le
village
apparaît
comme
une
miniature
construite
sur
une
une
espèce
de
presqu'île.
La
mer
est
ainsi
présente
des
deux
côtés!
Autour
du
village
se
dresse
d'imposantes
montagnes
à
pic:
Rostad,
Klokktinden
et
Lilandstinden
(700m
environ).
C'est
difficile
d'imaginer
un
cadre
de
vie
plus
grandiose
que
celui
de
ce
village!
Malheureusement,
le
temps
change
vite
aux
îles
Lofoten!
Le
ciel
commence
à
se
couvrir
et
nous
nous
dépêchons
de
prendre
quelques
photos
pour
continuer
à
explorer
l'archipel
sous
le
soleil
autant
que
possible.
Au
centre
de
Reine
les
nuages
ne
laissent
passer
les
rayons
du
soleil
que
par
une
petite
fenêtre,
ce
qui
donne
l'impression
d'un
spot
éclairant
précisément
les
quelques
maisons
qui
se
trouvent
sur
le
port.
La
route
traverse
de
nombreux
ponts,
qui
relient
les
îles
entre
elles
(parfois
de
tout
petits
îlots).
Les
îles
Lofoten,
c'est
finalement
un
peu
comme
la
Norvège
en
miniature:
des
montagnes
plongeant
dans
l'eau
partout,
d'où
un
découpage
des
côtes
très
irrégulier.
Les
ponts
sont,
comme
les
ferries,
incontournables
dans
ces
conditions.
C'est
en
empruntant
l'un
d'eux,
juste
après
Reine,
sur
l'île
minuscule
de
Toppøya,
que
je
prend
l'une
de
mes
photos
préférées:
un
rorbu
au
bord
du
Kjerkfjord,
avec
au
fond
les
montagnes
escarpées
qui
encerclent
Reine.
La
lumière
de
fin
de
journée
ainsi
qu'un
vent
fort
et
glacial
donne
à
ce
moment
un
aspect
encore
plus
magique.
Un
seul
petit
souci:
il
y
a
l'électricité
aux
îles
Lofoten,
donc
des
lignes
électriques
qui
gâchent
un
peu
certaines
photos
et
nécessitent
quelques
retouches
:)
Carte
de
Reine
et
alentours
-
webatlas.no
Le
village
de
Reine
Au
centre
de
Reine.
Le
soleil
perce
par
une
petite
fenêtre
éduite.
Côte
des
îles
Lofoten
Rostad
/
Klokktinden
Ma
photo
préférée,
île
de
Toppøya
et
ses
rorbuer.
Le
pont
de
Reine
Un
peu
après
Reine:
Hamnøy
Au
nord
de
Reine,
la
route
E10
continue
de
longer
la
côte
est
de
l'île
Moskenesøya.
Un
pont
permet
de
passer
sur
une
autre
île,
Flakstadøya,
parcourue
quant
à
elle
par
la
E10
sur
sa
côte
nord
/
ouest.
Nous
passons
donc
au
milieu
des
montagnes,
c'est
à
partir
de
là
que
le
temps
change
radicalement.
Alors
que
nous
nous
trouvions
quelques
minutes
plus
tôt
au
bord
d'un
littoral
ensoleillé,
côté
sud
/
est,
nous
passons
soudainement
sous
des
nuages
de
basse
altitude,
retenus
par
les
pics
montagneux,
ceux
que
nous
voyions
depuis
le
ferry
lors
de
la
traversée.
On
passe
ainsi
d'un
paysage
paradisiaque
à
un
milieu
austère
et
froid
très
rapidement!
Un
peu
plus
loin,
on
peut
voir
le
pont
qui
enjambe
le
Selfjord
pour
rejoindre
Fredvang.
Il
est
souvent
pris
en
photo
à
cause
de
sa
forme
évoquant
un
serpent.
Nous
continuons
notre
route
vers
Flakstad,
puis
quittons
la
E10
pour
nous
rendre
à
Nusfjord,
au
sud.
Nous
changeons
donc
une
nouvelle
fois
de
côte:
la
couverture
nuageuse,
à
quelques
centaines
de
mètres
au
dessus,
se
déchire
soudainement
pour
laisser
à
nouveau
passer
un
peu
de
soleil.
D'un
côté
il
fait
moche,
et
quelques
Km
plus
loin,
il
fait
beau!
C'est
au
milieu
de
l'île
que
s'opère
ce
changement,
là
où
les
nuages
s'accrochent
aux
montagnes
abruptes
qui
se
jettent
dans
le
lac
Storvatnet.
Le
village
de
pêcheurs
de
Nusfjord
est
très
joli,
avec
ses
cabanes
rouges
et
jaunes
alignées
le
long
d'un
quai
circulaire
bâti
sur
pilotis.
Mais
il
est
déjà
tard:
le
soleil
disparaît
derrière
les
hautes
barrières
rocheuses
des
Lofoten,
et
la
luminosité
est
insuffisante
pour
faire
ressortir
la
beauté
du
village.
Nous
décidons
d'y
revenir
le
lendemain
pour
faire
quelques
photos,
en
espérant
qu'il
fasse
beau.
Le
temps
se
gâte!
Le
pont
vers
Fredvang
D'un
côté
des
montagnes
les
nuages,
de
l'autre
un
ciel
bleu!
Il
est
20h30
quand
nous
quittons
Nusfjord.
Il est
grand
temps
de penser
à
trouver
un coin
où
passer
la nuit.
Le long
de la
petite
route
qui
quitte
Nusfjord,
au nord
du lac
Storvatnet,
avant
de rejoindre
la route
E10,
nous
trouvons
un petit
sentier
qui
quitte
la route
vers
la droite.
Il est
un peu
cahoteux
pour
la petite
Twingo
qui
n'a
rien
d'un
4x4,
mais
en faisant
attention
aux
rochers
qui
jonchent
le sol,
nous
parvenons
sans
encombre
à
une
zone
dégagée
entourée
de buissons.
Le site
est
fantastique:
nous
sommes
encerclés
de murs
montagneux
(Stjerntinden,
934
m ),
loin
de tout.
Mais
lorsque
nous
essayons
de planter
la tente,
nous
constatons
que
la couche
de terre
est
bien
mince
et que
le sol
est
rocheux:
impossible
d'y
faire
tenir
les
sardines!
Nous
trouvons
finalement
un autre
coin,
le long
de la
route
E10,
au sud
de Flakstad,
au bout
du bars
de mer
appelé
Flakstadpollen.
Nous
sommes
juste
aux
pieds
de la
montagne
Stortinden,
d'où
dévalent
des
ruisseaux
(dont
Mølnelva)
qui
forment
une
véritable
piscine
dans
une
baignoire
de roches,
à
quelques
mètres
de la
tente.
Nous
sommes
assez
proches
de la
route,
mais
il y
a très
peu
de circulation,
et une
petite
butte
de terre
nous
isole
un peu.
Le vent,
glacial,
souffle
très
fort,
si bien
que
l'installation
du campement
s'avère
hasardeuse
et difficile.
Sous
les
puissantes
rafales,
la tente,
partiellement
protégée
par
la voiture,
plie
dangereusement
et on
a l'impression
par
moment
qu'elle
va s'envoler.
Malgré
tout,
elle
tient
bon:
voilà
qui
constitue
un très
bon
test
du matériel
de Décathlon!
Reste
à
savoir
si le
campement
résistera
cette
nuit
aux
éléments
déchaînés
et s'il
sera
toujours
là
demain
matin
:)
Première
tentative
de
camping.
Tout
autour:
des
montagnes
abruptes!
Le
sommet
de
Stjerntinden
Devant:
la
mer
Derrière:
des
montagnes
Assemblage
panoramique
de
photos:
le
fjord
1er
jour
de
voyage
sur
les
Iles
Lofoten
-
Image
Google
Earth
Emplacement
du
campement
-
Photo
aérienne
webatlas.no
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