Jour
7- Mardi
10 juillet
- Distance
parcourue
: 134,3
Km
127
photos
Agrandir
le
plan
(Google
Maps)
Il
ne
fait
pas
très
beau
ce
matin,
car
le
ciel
est
couvert
pour
l'instant
et
il
tombe
quelques
gouttes
légères,
que
l'on
sent
à
peine.
Il
faut
croire
que
l'on
commence
à
s'habituer
au
climat
norvégien
et
à
revoir
nos
notion
de
"beau"
et
"mauvais"
temps,
à
devenir
moins
exigeant
.
Jusqu'à
maintenant,
la
grande
majorité
des
photos
ont
été
prises
par
temps
couvert
ou
même
sous
une
pluie
fine,
et
le
résultat
n'est
pas
si
mauvais.
Finalement,
le
mauvais
temps
ici,
c'est
lorsqu'on
ne
peut
pas
sortir
de
la
voiture
ou
prendre
des
photos:
seule
les
fortes
pluies
sont
à
redouter
tout
compte
fait.
Puisque
pour
l'instant
le
paysage
ne
diffère
pas
de
celui
parcouru
la
veille,
j'en
profite
pour
noter
quelques
mots
à
propos
du
lait.
Nous
avons
fini
notre
petite
réserve
achetée
en
France,
et
il
a
donc
fallut
en
acheter
en
Norvège.
Le
lait
ne
se
trouve
apparemment
qu'au
rayon
frais,
en
grosse
brique
en
carton
sans
autre
possibilité
que
de
refermer
l'ouverture
avec
une
pince
à
linge,
ce
qui
n'est
pas
très
pratique
pour
le
voyageur.
En
plus,
il
s'agit
de
grand
volume
(1,5
L
souvent),
et
comme
nous
n'avons
pas
de
frigo,
les
conditions
ne
sont
pas
idéales
pour
le
conserver.
Nos
petites
bouteilles
à
bouchon
qui
correspondaient
exactement
à
2
tasses
nous
manquent!
La
première
brique
de
lait
norvégien
que
nous
goûtons
a
vraiment
un
goût
différent,
que
je
ne
peux
pas
vraiment
décrire,
mais
pas
très
bon
en
tout
cas
car
très
spécial.
Mais
il
s'est
avéré
au
cours
de
la
suite
du
voyage
que
les
autres
briques
de
la
même
marque
que
nous
avons
acheté,
ainsi
que
d'autres
marques,
avaient
un
goût
normal...bizarre
bizarre.
Je
retire
donc
les
premières
conclusions
hâtives
que
j'ai
pu
émettre
sur
l'infect
lait
de
Norvège!
La
route
15
part
en
direction
de
l'ouest,
et
tout
le
long
du
trajet
les
montagnes
qui
nous
entourent
sont
enneigées,
comme
le
montre
les
quelques
photos
suivantes,
dont
celle
prise
au
bord
du
lac
Breiddalsvatnet.
Peu
avant
d'arriver
à
Geiranger,
nous
atteignons
à
nouveau
un
plateau
enneigé,
du
même
genre
que
ceux
que
nous
avons
traversé
les
jours
précédents:
nous
sommes
à
1000
m
d'altitude,
et
il
n'y
a
pas
d'arbres,
ceux-ci
étant
remplacés
par
une
multitude
de
petits
cairns
formant
un
drôle
de
paysage
minéral
en
bordure
de
route.
Des
minis
iceberg
flottent
à
la
surface
du
lac
Djupvatnet,
le
dernier
que
longe
la
route
avant
de
descendre
à
Geiranger.
Un
cairn
typique
du
paysage
des
plateaux
norvégiens
Pont
sur
le
lac
Breiddalsvatnet
Pont
sur
le
lac
Breiddalsvatnet
-
Localisation
Google
Earth
Comme
le
montrent
les
photos,
le
temps
n'est
pas
génial,
et
nous
choisissons
donc
de
ne
pas
monter
au
Dalsnibba,
sommet
offrant
un
vaste
panorama
sur
le
fjord
entouré
de
pis
enneigé
lorsqu'il
fait
beau
(1497m
d'altitude).
Souvent,
le
sommet
du
Dalsnibba
surplombe
les
nuages
qui
masquent
le
fjord
en
contrebas,
mais
cela
donne
de
belles
photos,
avec
l'impression
de
flotter
sur
les
nuages
(il
suffit
de
regarder
les
photos
disponibles
sur
internet
ou
Google
Earth).
Cependant,
ce
jour
là,
je
pense
que
nous
n'avons
pas
manqué
grand
chose.
Lac
Djupvatnet
Lac
Djupvatnet
Cairns
typique
du
paysage
des
plateaux
norvégiens
Cairns
typique
du
paysage
des
plateaux
norvégiens
Cairns
typique
du
paysage
des
plateaux
norvégiens
En
amorçant
la
descente
vers
Geiranger

En
amorçant
la
descente
vers
Geiranger
Il
existe
un
point
de
vue
incontournable
en
descendant
sur
Geiranger,
où
tout
le
monde
s'arrête.
C'est
de
là
que
sont
prises
les
photos
du
fjord
que
l'on
peut
voir
sur
internet
ou
dans
les
brochures
touristiques.
En
étant
un
peu
téméraire,
on
peut
descendre
un
peu
en
contrebas
et
se
placer
au
niveau
d'une
corniche,
mais
attention,
il
n'y
a
alors
pas
de
barrière
de
sécurité:
c'est
ce
qui
donne
les
photos
les
plus
impressionnantes,
avec
une
personne
placée
au
dessus
du
vide
dominant
le
fjord
en
arrière
plan
,
le
photographe
se
plaçant
plus
loin
à
gauche
(nous
n'avons
pas
tenté,
mais
ces
photos
se
trouvent
facilement
en
tapant
"Geiranger"
sur
Google
Images...à
faire
la
prochaine
fois!).
Le
ciel
n'est
pas
bleu,
mais
la
visibilité
est
quand
même
satisfaisante
sur
les
photos.
Geiranger
est
évidemment
un
lieu
très
touristiques,
plein
de
monde
et
de
boutiques
de
souvenirs
(les
prix
y
sont
plus
chers
que
dans
els
autres
boutiques
que
nous
avons
croisées).
Nous
choisissons
d'effectuer
une
balade
aller-retour
sur
le
fjord
en
bateau
plutôt
que
de
la
parcourir
entièrement
en
ferry,
cela
afin
d'avoir
un
aperçu
du
fjord
d'en
bas,
mais
aussi
d'en
haut
en
empruntant
ensuite
l'Ørnevegen
ou
route
des
aigles.
Le
fameux
Geirangerfjord
Il
aurait
fallu
se
placer
plus
bas
pour
avoir
une
belle
photo
au
dessus
du
vide
Geiranger
Huïtriers
pies
-
Haematopus
ostralegus
Geiranger
La
visite
du
Geirangerfjord
(inscrit
au
patrimoine
mondial
de
l'UNESCO)
est
guidée,
avec
des
commentaires
en
plusieurs
langues,
dont
le
français.
Des
cascades
dévalent
les
parois
rocheuses
de
tous
les
côtés,
et
certaines
portent
des
noms,
comme
les
Syv
Søstre
(les
7
Soeurs,
c'est
un
chiffre
que
l'on
trouve
à
beaucoup
d'endroits:
les
sept
collines
de
Bergen,
la
chaîne
montagneuse
des
7
soeurs
encore
au
nord
de
la
Norvège...),
ou
encore
le
Prétendant
qui
leur
fait
face.
Peut
être
plus
impressionnant
que
ces
cascades
géantes:
la
présence
de
maisons
visibles
en
bordure
du
fjord,
ou
pire,
perchées
à
pic
à
des
hauteurs
vertigineuses!
Ces
lieux
paraissent
inaccessibles,
et
pourtant!
Il
s'agit
de
vieilles
fermes
(Skageflå,
Knivsflå,
Blomberg),
qu'on
ne
pouvait
gagner
qu'en
passant
par
le
fjord,
puis
en
escaladant
les
dangereuses
parois
du
fjord.
Il
y
a
eu
malgré
tout,
sur
ces
tout
petits
morceaux
de
terrain,
des
arbres
fruitiers
et
parfois
beaucoup
d'animaux
(moutons,
vaches),
autrefois,
qui
du
être
emmenés
par
bateau
obligatoirement!
Ces
fermes
offrent
probablement
une
des
formes
d'isolement
les
plus
belles
dans
un
lieu
paradisiaque..et
dangereux!
Elles
ont
été
abandonnées
il
y
a
longtemps,
mais
ont
subit
des
travaux
de
restauration
entre
1900
et
1960,
grâce
à
des
associations
désireuses
de
maintenir
en
état
ces
vestiges
d'un
mode
de
vie
incroyable
(Storfjordens
Venner).
Geirangerfjord
Vu
d'ensemble
du
fjord
sur
Google
Earth
De
Syv
Søstre
De
Syv
Søstre
Le
prétendant
Geirangerfjord
Tout
petit
face
à
l'immensité
des
parois
Coup
d'épée
de
géant
dans
la
montagne
Une
ferme
sur
les
berges
du
Geirangerfjord
Une
ferme
sur
les
berges
du
Geirangerfjord.
Seul
accès
possible:
bateau!
Ferme
du
Geirangerfjord
-
Localisation
Google
Earth
Ferme
perdue
au
dessus
du
fjord...accessible
?
Nos
compagnons
sur
le
Geirangerfjord
Vers
16h,
nous
quittons
Geiranger
par
l'Ørnevegen.
Cette
route,
créée
en
1955,
décrit
11
virages
serrés
et
offre
une
belle
vue
sur
le
Geirangerfjord
et
les
7
soeurs
(en
particulier
depuis
le
virage
nommé
Ørnesvingen
ou
virage
de
l'aigle).
Nous
arrivons
ainsi
à
Eisdal,
au
nord
de
Geiranger,
d'où
nous
prenons
un
ferry
pour
Linge.
A
partir
de
là,
direction
vers
l'est,
en
longeant
un
fjord:
petites
cabanes,
pontons,
barques,
arbres
fruitiers,
et
des
enfants
tous
ultra
blonds
qui
vendent
des
fruits
au
bord
de
la
route!
Comme
nous
avons
quelques
affaires
mouillées
qui
n'ont
pas
séché
à
cause
du
mauvais
temps,
nous
cherchons
à
louer
une
hytte
(hytter
au
pluriel)
pour
passer
la
nuit.
Il
s'agit
du
mot
norvégien
qui
désigne
les
petites
cabanes
de
bois
bien
typiques
du
pays
(on
pourrait
traduire
ça
par
"hutte").
Beaucoup
de
norvégiens
possèdent
ce
genre
de
petites
constructions
que
l'on
voit
tout
au
long
de
la
route,
à
la
montagne
ou
au
bord
de
mer
(ce
qui
explique
que
la
Norvège
est
la
pays
n°1
concernant
le
nombre
de
résidence
secondaire).
Tous
les
campings
en
proposent,
des
plus
rudimentaires
aux
plus
grandes
et
équipées.
C'est
très
pratique
pour
dormir
au
chaud
et
à
l'abris
de
l'humidité!
A
Valldal,
le
camping
en
propose
à
450
NOK
la
nuit
pour
deux
(soit
58
€):
trop
cher!
Un
peu
plus
loin
à
l'est,
en
continuant
en
direction
de
la
route
des
trolls,
nous
trouvons
le
"Iritun
Camping"
(côté
gauche
de
la
route,
pas
sûr
du
nom):
plus
sympa,
dans
un
cadre
bien
plus
joli,
avec
des
hytter
disponibles
à
200
NOK
seulement!
Nous
optons
pour
une
belle
cabane
peinte
en
bleue
et
jaune.
C'est
tout
petit
petit,
mais
ça
semble
presque
du
luxe
après
une
semaine
à
monter
et
démonter
la
tente
chaque
jour:
du
chauffage
pour
sécher
le
linge,
une
toute
petite
table,
une
plaque
chauffante
électrique,
deux
prises
pour
recharger
les
batteries,
ainsi
que
des
petits
lits.
Il
y
a
plus
de
place
dans
une
twingo
que
dans
une
hytte
:)
Dans
une
hytte,
c'est
tout
petit!
Le
linge
peut
enfin
sécher
Une
amie
rencontrée
à
Valldal
JOUR
SUIVANT